Haut-Rhin Mulhouse et sa région

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/06/15/mulhouse-quelle-politique-municipale-pour-le-sport#jimage=53BFDEFA-4311-47A5-9698-6AB75301E2D3

Haut-Rhin Mulhouse et sa région
« Voir la pratique sportive dans le projet urbain global »

L’exécutif mulhousien affiche un intérêt marqué pour la pratique sportive de proximité. « Nous réfléchissons à développer petit à petit dans les quartiers les aménagements sportifs de proximité, affirme Jean Rottner. Il faut voir la pratique sportive dans le cadre d’un projet urbain global, notamment pour déterminer où il faut localiser ces terrains. Nous avons une réflexion permanente autour du sport dans l’aménagement de la ville. »

Le maire de Mulhouse n’hésite pas à aller chercher à l’étranger les bonnes idées en la matière, citant par exemple les petits terrains de basket qu’il a découvert au Danemark. « Il faut ouvrir nos infrastructures à des pratiques différentes de proximité, les jeunes adultes sont en demande de cela. Regardez la boxe : on a de réelles compétences dans ce sport qui fédère des groupes, qui transmet des valeurs. On arrive à une stratégie de proximité qui se met en place, avec Euronef, l’Élan sportif, la Milhusina, pour développer quelque chose de positif avec des résultats. »

« Regardez le gymnase de la caserne Drouot, dont on vient de faire un équipement sportif de bon niveau avec des vestiaires, renchérit Éric Schweitzer. Avant, on le brûlait tout le temps, maintenant, on le respecte. On a fait le choix de le réhabiliter pour la pratique sportive. Il y a eu des réactions rapides et le tir à l’arc, par exemple, a fait le pari de s’installer là. Au début, on le regardait bizarrement, mais aujourd’hui, il y a de nouveaux licenciés. On veut refaire ailleurs de tels équipements multisports. »

Les nouveaux stades – Drouot, Brustlein – sont systématiquement équipés de terrains de proximité ouverts aux jeunes des quartiers. Une réussite manifeste, à voir le taux de fréquentation de ces structures. « Si on en avait fait un écrin fermé, il aurait été saccagé. Là, on le respecte, on l’utilise », se réjouit l’adjoint au sport. « Et le Racing y fait un super-boulot », ajoute Jean Rottner.

Autre sujet de réflexion : les lieux de vie des associations. « Elles ont besoin de lieux de rencontre, mais pas forcément d’un club-house dédié, précise Éric Schweitzer. Les locaux peuvent être partagés et c’est pour cela qu’on mène un travail de recensement. »

Pour le maire, qui a fait de la jeunesse l’une des priorités de son mandat, reste à développer les passerelles entre l’élite et la jeunesse. « Il faut permettre aux clubs d’aller dans les quartiers, le haut niveau peut montrer l’exemple sur les terrains de sport de proximité, insiste Jean Rottner. Je considère qu’il y a en tant que service public une forme nécessaire d’initiation, d’accompagnement pour le sport de proximité sous toutes ses formes, dès le plus jeune âge. »

le 15/06/2012 à 05:00

journal l'alsace.fr

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/06/15/on-ne-peut-plus-entretenir-le-haut-niveau-de-maniere-isolee

[...]À haut niveau, l’argent reste le nerf de la guerre et Jean Rottner est catégorique : « Mulhouse ne peut plus l’entretenir de manière isolée. » Tous les regards se tournent donc vers Mulhouse Alsace Agglomération (M2A), qui, pour le moment, possède la compétence en matière d’équipements et subvient aux besoins du Mulhouse Olympic Natation. « Nous avons la volonté, avec Jean-Marie Bockel, son président, d’entamer une forme de réflexion pour queM2A joue son rôle en matière de haut niveau, poursuit le maire. C’est en adéquation avec la stratégie d’agglomération. Le handball est une bonne illustration. Le club a lui-même cherché sa stratégie, son développement se fait aujourd’hui dans une logique d’agglomération. Quatre clubs d’athlétisme se sont regroupés, ils bénéficient d’une nouvelle dynamique et les résultats suivent. Le basket doit aussi avoir sa réflexion, avec un développement logique avec Rixheim, Pfastatt ou Richwiller. »[...]

L’heure du choix ?

Mulhouse a eu de tout temps des clubs de sports collectifs aspirant au plus haut niveau. Tous ont d’ailleurs, à un moment ou à un autre de leur histoire, côtoyé l’élite nationale, ce qui apporte incontestablement un plus en terme de marketing à la ville. « Montpellier a fait le choix de tout, analyse Jean Rottner. Chambéry, ça parle par son club de hand, Limoges et Pau par leur club de basket. Il va falloir faire un choix ! Peut-être pas au niveau de Mulhouse seul, mais au niveau de la région, avec des complémentarités. Ces choix, il va ensuite falloir les assumer et bien les faire comprendre aux acteurs du sport. » Ce qui, n’en doutons pas, sera une gageure.

Il faut comprendre qu'il n'y a plus le choix. L'avenir du Basket passe par une fusion et un club M2A.
(Tant qu'on échappe à l'Illfurth, ca ira... Titoulite, si tu me lis...!)

gogol moi je suis pas d'accord avec lui pour ça on casse pas des clus

Football: Le FCM veut sa part du gâteau

Le président du FC Mulhouse, Alain Dreyfus, ne comprend pas pourquoi son club touche 30 fois moins de subventions du Conseil régional que le Racing-Club de Strasbourg Alsace, alors que les deux équipes évoluent au même niveau (CFA). Explications.

Le FC Mulhouse ne comprend pas. Même s’il n’a aucune animosité envers le Racing-Club de Strasbourg Alsace, Alain Dreyfus, son président, s’interroge sur la subvention exceptionnelle décidée par le Conseil régional d’Alsace, qui va octroyer 600 000 euros par an au Racing durant trois saisons pour lui permettre de retrouver au plus vite le niveau professionnel (lire encore nos éditions d’hier). Le FCM, qui évolue dans le même championnat que le Racing (le CFA, soit le 4 e niveau du football français), ne touche, lui, que 20 000 euros.

Une inégalité de traitement dont s’est ému le bureau du FC Mulhouse dès le 3 juillet dernier, dans une lettre adressée à Philippe Richert, le président UMP du Conseil régional. Dans sa réponse datée du 20 juillet, ce dernier détaille ladite subvention : « 400 000 euros en faveur du centre de formation, 100 000 euros au titre du fonctionnement, avec, notamment, la mise en place d’opérations de billetteries en faveur de tous les clubs alsaciens, et 100 000 euros consacrés aux opérations de communication et de promotion, en lien avec la Marque Alsace ». Philippe Richert terminait son courrier en demandant au FCM de préciser les ressources du club en termes de billetterie, de partenariat privé, d’engagement de la part de la Ville de Mulhouse et de projet sportif.

Le 25 juillet, Alain Dreyfus répondait point par point au président du Conseil régional, avec des arguments qu’il reprend aujourd’hui. « L’engagement de la Région est pris dans la perspective d’un retour parmi l’élite du Racing, club historique de l’Alsace. Je rappelle que le FCM a aussi déjà évolué en Ligue 1, qu’il aspire aussi à retrouver le football professionnel et qu’il est le deuxième plus ancien club fondé en France, en 1893. Ceci en fait, également, un club emblématique de l’Alsace ».

Le président du FCM s’attarde ensuite sur la fragmentation des 600 000 euros de subvention. « 400 000 sont alloués au centre de formation, alors qu’il ne fonctionne plus en tant que tel. Le FCM, lui, prête son concours à six sections sport-études (quatre au collège de Brunstatt et deux au Lycée Louis Armand). Ceci représente la prise en charge d’une centaine de jeunes. Le club met à leur disposition, à ses frais, des entraîneurs diplômés, trois minibus et trois chauffeurs Enfin, je dois préciser que le FCM est le seul club alsacien présent dans l’élite nationale à la fois avec ses U15, ses U17 et ses U19. Nos résultats et notre savoir-faire valent bien ceux de nos amis strasbourgeois. »

Concernant l’autre partie de la subvention régionale, le FCM est tout à fait prêt à s’aligner avec le Racing. « Nous sommes également d’accord pour mener une opération de billetterie en faveur des clubs alsaciens, ou une autre opération que la Région pourrait demander, poursuit Alain Dreyfus. Et nous sommes tout à fait disposés à ajouter la marque Alsace à notre nom ».

Avant-hier, en marge de la conférence de presse à Strasbourg, Philippe Richert, le président de la Région, soulignait qu’ « avec tous les autres clubs, comme Colmar, que nous soutenons aussi de manière exceptionnelle (Ndlr : à hauteur de 300 000 euros), Sarre-Union ou l’ASIM, ça s’est très bien passé. J’ai été choqué de la forme employée par le président du FC Mulhouse dans une lettre qu’il m’a adressée. Mais au-delà de ça, Alain Dreyfus ne donne aucune perspective. Cependant, comme nous donnons 200 000 euros à la SAS Racing, nous pouvons aussi donner à Mulhouse. »

Christophe Kieffer, son directeur de cabinet, affirme que « c’est compliqué avec Mulhouse. Ses dirigeants se sont montrés relativement agressifs dans leur courrier. Jean-Paul Omeyer (Ndlr : vice-président du Conseil régional) n’en va pas moins rencontrer les dirigeants mulhousiens dans les prochains jours. »

Pour l’heure, aucun rendez-vous n’a encore été fixé. « Je ne peux plus attendre, estime le président Alain Dreyfus, qui a déjà consulté un avocat. Lors de cette entrevue que j’appelle de mes vœux, je demanderai 600 000 euros à la Région. Il n’y a pas de raison que Mulhouse touche moins que le Racing ». Pas sûr qu’il sera entendu…

Marc Wilb (avec S.G.)

Les socialistes s'en mêlent

Trois élus du Parti socialiste (Pierre Freyburger, Gilbert Buttazzoni, conseillers municipaux et généraux, et Cleo Schweitzer, conseillère municipale et régionale) ont pris leur plume et adressé une lettre ouverte à la Région concernant le financement du FC Mulhouse. Ils font part des mêmes arguments que le président Alain Dreyfus et interpellent Philippe Richert. « Les arguments « objectifs » de la disparité existant entre le Racing et le FCM, s’il en existe, sont des plus contestables. Au cœur du débat sur le Conseil Unique d’Alsace, il est donc plus que temps de sortir de ce tropisme bas-rhinois inacceptable, notamment vis-à-vis des contribuables du sud de la région (preuve en est d’ailleurs, votre financement très limité pour les SR Colmar, qui évoluent pourtant une division au-dessus du RCS et du FCM). Mais peut-être cette discrimination envers le FCM est – elle également due au manque d’enthousiasme et de soutien des élus haut-rhinois issus de votre majorité… »

le 12/09/2012 par Marc Wilb, avec S.G.

Sport Football
SRC
Christophe Gryczka : « Pas illogique qu’on vienne en aide au Racing »
le 13/09/2012 à 05:01 par P.C.

Le président des SR Colmar Christophe Gryczka ne tient pas à polémiquer.
Dans les faits, lui aussi aurait pu se sentir lésé et exprimer son incompréhension, à l’instar de son homologue du FC Mulhouse Alain Dreyfus (voir nos éditions d’hier), à propos des subventions accordées par le Conseil régional aux principaux clubs de football régionaux. Et pour cause : alors qu’il évolue pourtant un niveau au-dessus du Racing Strasbourg au sein de la hiérarchie, le club des SR Colmar, actuel 4 e du National, devrait en principe encaisser un chèque deux fois moins élevé (Ndlr : une enveloppe de 600 000 euros annuels pendant trois ans va être octroyée au club strasbourgeois, alors qu’une somme de 300 000 euros pour la saison en cours a été évoquée par le président de la Région Alsace Philippe Richert en faveur des SRC).

Pourtant, le nouveau président colmarien Christophe Gryczka a semble-t-il décidé de prendre tout cela avec philosophie et même de se montrer compréhensif. « Selon moi, il n’est pas illogique que l’on vienne en aide au Racing Strasbourg et c’est bien pour cela qu’on ne criera pas au scandale, explique-t-il. À partir du moment où toutes les dispositions ont été prises au sein du RCSA pour que les erreurs du passé ne soient plus répétées, je peux comprendre qu’on vienne en aide à un club qui reste une place forte du football français et qui a un potentiel exceptionnel. Quand je vois qu’ils jouent devant 9000 spectateurs en CFA… Bref, ce n’est pas parce que le Racing va toucher 600 000 euros que je vais demander la même chose. »

Il faut dire que contrairement à M. Dreyfus, le président colmarien peut tout de même se satisfaire de voir la subvention accordée à son club multipliée par trois. « Il est vrai que nous avions 90 000 euros la saison passée et que l’on nous parle aujourd’hui d’une aide à hauteur de 300 000 euros (Ndlr : ce montant a été annoncé par Philippe Richert lors d’une réunion publique, mais n’a pas encore été acté) . Ça prouve quand même que l’on prend en considération notre progression, notre travail et notre ambition de rejoindre la Ligue 2 un jour prochain. Maintenant, nous attendons aussi que tout cela soit officiel. Car si nous ne touchions finalement que 100 000 euros, ça nous poserait évidemment un problème. »

Christophe Gryczka s’est par ailleurs refusé à commenter la position du président du FC Mulhouse, mécontent de toucher 30 fois moins de subventions que le Racing alors que les deux clubs évoluent en CFA : « Très honnêtement, chacun défend ses intérêts. Chaque cas est particulier. Sur ce sujet, je préfère ne rien dire. »

le 13/09/2012 à 05:01 par P.C.

journal l'alsace.fr

800 000€ de dispo l'an prochain?
C'est bon, y'a du pognon pour le basket!


Allez, on arrête avec les sous (pour le moment)...
Place au jeu!
Place au Basket!

Bientôt nous ne ferons plus qu'un, la fusion il n'y a que cela de vrai !

n'est ce pas

Je pense que le terme fusion ne va pas!
Je dirais plutôt l'union des clubs

ganesh a écrit:Je pense que le terme fusion ne va pas!
Je dirais plutôt l'union des clubs

t'y crois encore a la fusion ?!

tu es un idéaliste

garder ses privilège, y que sa de vrai !!! (mince mes impôts )

le rally coûte super chers 1 millions euros je comprens pourquoi il y a plus d'argent pour le sport (racing,fcm foot, fcm basket) bref.......

ultra68 a écrit:le rally coûte super chers 1 millions euros je comprens pourquoi il y a plus d'argent pour le sport (racing,fcm foot, fcm basket) bref.......

On ne touche pas au rallye.
Le rallye c'est bien...
Coup de projo mondial sur Mulhouse, cité de l'auto, faut-il le rappeler!

ok mais sa coûte chers quand m^m dit pas le contraire

ultra68 a écrit:ok mais sa coûte chers quand m^m dit pas le contraire

oui c'est vrai que ca coute cher, mais il y a des retombées économiques énormes, ce n'est pas pour rien que l'alsace a accepté le rallye...

oui mais bon ça polu la nature lol