[J 08] FCMB - ST DIZIER : 82-45

Le FCM en quête de rachat demain

Après sa surprenante défaite à l’Union Saint-Denis Courneuve voici huit jours, le FC Mulhouse veut reprendre sa marche en avant face à Saint-Dizier au Palais de sports demain à 15 h 30.

Après avoir été prévenu, Jamel Benabid, le coach du FCM Basket, est désormais assuré qu’il n’est pas aisé d’affronter les derniers de la classe. « Nous avons eu une explication quelque peu musclée lundi soir », reconnaît-il après la déconvenue en Ile-de-France (89-68). « Ce fut une prise de conscience collective de la part des joueurs, mais aussi du staff », poursuit le coach mulhousien.

Ce faux pas correspond plutôt au non-match que chaque équipe connaît dans la saison. « Nous nous sommes rapidement et sérieusement remis au travail », concède l’ex-meneur du MBC.
Plusieurs bobos

Le FCM a récupéré mercredi l’arrière Mathieu Gitta, véritable élément stabilisateur de l’effectif. À l’inverse, plusieurs joueurs connaissent des pépins physiques. Randy George, l’intérieur anglais, est diminué en raison d’une gastro-entérite qui l’a empêché de s’entraîner toute la semaine. De plus, le meneur Jérémy Bichard a pris un coup au genou. Son duo formé avec Cayir aura fort à faire face à son vis-à-vis Johan Padre, le meilleur marqueur à Saint-Dizier. Enfin, le jeune swingman Thomas Merceret est tombé sur le coccyx mais il sera sur la feuille de match.

« Je me méfie particulièrement de cette équipe qui présente de grosses qualités athlétiques à tous les postes », continue Jamel Benabid. « En effet, les Champenois possèdent cinq éléments au-dessus des deux mètres avec une certaine expérience. Ils développent une attaque à outrance et ils prennent souvent des tirs en première intention », conclut-il. Ce jeu comporte de gros risques et leur collectif fait encore défaut. C’est pourquoi les Bragards se trouvent dans le trio des avant-derniers qui ne comptent que deux victoires en sept rencontres. Leurs succès ont été obtenus à domicile en début de saison : face à Metz puis face à Get Vosges le 10 octobre.

Comme d’habitude, les Alsaciens s’appuieront sur leurs capacités à limiter les velléités offensives adverses tandis que les Champenois présentent la plus mauvaise défense avec 80 points encaissés.

Cette opposition de style est un élément favorable pour Kevin Walter, meilleur marqueur de la poule D en N2, et ses coéquipiers.

Même si Saint-Dizier est situé en Champagne-Ardenne, le FCM est désireux de goûter le Champagne à sa manière : ne pas couler mais bien plutôt le faire couler à flots.

le 10/11/2012 à 05:01 par T.H. (source l'Alsace)

Le résumé du match sera assez cours car il n’y a pas grand-chose à dire.
Le match débute sur un faux rythme et les deux équipes se neutralisent pendant les 6 premières minutes du match. C’est à ce moment que Mulhouse impose le sien et inflige un 11 – 0. St-Dizier commet beaucoup de marcher ou vient s’empaler sur la défense mulhousienne. Le match est lancé pour le FCM, St-Dizier s’est pris les pieds dans le tapis ; j’en viens même à constater que St-Dizier n’a pas le niveau de l’ASSM. Score à la fin du 1/4 : 18 – 6.

Le deuxième quart débute, et on s’imagine que St-Dizier piqué au vif reviendra sur dans le match. En fait c’est le FCM qui va enfoncer le clou, au point que St-Dizier va perdre tous ses moyens et accumulés les fautes de débutants (marcher, mauvais choix tactique, etc…). C’est simple, la pire mi-temps que j’ai vue jusqu’à présent était à créditer à nos joueurs contre Poligny. C’est pour St-Dizier qui passe totalement à côté du match. Ils font tant d’erreurs que l’on ne voit pas celles de nos joueurs et pourtant il y en a. La mi-temps est sifflée sur le score de 46 – 14 ; le FCM vient d’infliger un 28 – 8.

De retour des vestiaires, St-Dizier continu en 2 attaques, ils perdent le ballon sur un marcher et sur un 24s. Tout de suite on voit que le FCM ne profite pas de cela, et commence à jouer à la baballe. Quand j’étais petit on m’a toujours appris que respecter l’adversaire c’est se donner à fond quel que soit leur niveau du jour. Et nos gars ont oublié cette leçon. Leur jeu devient aussi fouillis que celui de St-Dizier. Bien entendu le score s’en fait ressentir, bien que l’on reste maitre du jeu, St-dizier vient de marquer 16pts, soit 2 de plus en 10 minutes que lors de toute la première mi-temps. Mulhouse marque cependant 18 pts et les deux équipes sont renvoyées à leur banc respectif sur le score de 64 – 30 (18 – 16).

Puis débute le dernier quart temps. En 5 minutes le FCM encaisse un 4 – 9. Que se passe-t’il donc ? Qu’est devenu le FCM du début de saison et du début de match. Se croit-on à ce point-là au-dessus du lot ? Les défaites à Poligny et à la Courneuve n’ont-elles pas servi de leçon ? Même s’il y a encore 29 pts d’écart, je trouve nos joueurs bien irrespectueux de leurs adversaires du soir. Pendant les 3 minutes qui suivent, le jeu s’équilibre de nouveau et mais avec un score mini 5 – 4. Puis sur les 2 dernières minutes du match le FCM reprend sa marche en avant pour un 9 – 2 final. Je ne sais pas, mais vu la première mi-temps, les 100 pts étaient faisable, même si nous avons gagné ce match, la seconde période n’était de loin pas ce que l’on connait de nos joueurs. Il serait temps d’une petite remise en question, l’échéance KB arrive et dans ces conditions, on se prendra une valise là-bas. Le match se termine sur le score de 82 – 45 (18 – 15). Bien que victorieux, la mine de Jamel en fin de match en disait long sur son mécontentement sur cette second période. Quant à St-Dizier, s’ils ne trouvent pas les ressources nécessaire, la saison sera longue et bien difficile.

Le FC Mulhouse fait cavalier seul

L’équipe de Jamel Benabid n’a eu aucun mal à écraser les promus bragards, hier après-midi au Palais des sports (82-45).
Il y a une semaine, les joueurs du FCM, alors privés de Mathieu Gitta, touché à un genou, s’étaient inclinés, contre toute attente, dans la salle de l’Union Saint-Denis – La Courneuve, l’un des mal classés de cette poule D de N2 (89-68). Hier, ils ont remis les pendules à l’heure et fait respecter la hiérarchie face à une autre équipe de fin de classement, celle de Saint-Dizier, privée d’un élément de son cinq majeur, Olivier Djimadoum, blessé, et qui a concédé là sa sixième défaite en huit rencontres.

Les Mulhousiens, à nouveau au complet, ont pourtant du mal, durant les cinq premières minutes, à entrer dans le vif du sujet. Ils donnent la désagréable impression d’être mal à l’aise, crispés par on ne sait quel enjeu, à moins que ce ne soit par les éventuelles séquelles laissées par le revers du week-end passé.

Toujours est-il qu’ils commettent un certain nombre de petites erreurs inhabituelles et se retrouvent même menés par des promus bragards aux gabarits impressionnants - cinq d’entre eux dépassent les deux mètres - qui n’en demandaient pas tant (5-6 à la 5 e).

Poussés par leur entraîneur, Mario Porter et les siens accélèrent et leur changement de rythme se fait rapidement sentir. À tel point qu’ils terminent ce premier quart-temps en marquant 13 points d’affilée. Leurs adversaires, eux, voient tous leurs efforts réduits à néant (18-6 à la 10 e).

Sur leur lancée, les protégés de Jamel Benabid ne laissent aucun répit à des visiteurs bientôt à bout de souffle. Ceux-ci peinent à suivre la cadence, ont de plus en plus de mal à pénétrer dans la raquette, se lancent dans d’improbables tirs à trois points rarement couronnés de succès (1/10 à 10 % en première période), et sont aussi dominés au rebond (30 contre 14 sur ce même laps de temps).

Les joueurs locaux, intraitables en défense, et par ailleurs plus adroits que leurs vis-à-vis, font cavalier seul. Et creusent un écart qui atteint déjà les 32 points à la pause (46-14 à la 20 e).

Objectif atteint
Au retour des vestiaires, les Haut-Rhinois tombent dans la facilité, et dans le panneau, puisqu’ils sont poussés à la faute plus que de raison par des Bragards qui ont adopté une nouvelle stratégie consistant à jouer sans intérieur. Celle-ci porte plus ou moins ses fruits puisqu’ils font pratiquement jeu égal avec les représentants de la cité du Bollwerk durant ces dix minutes (18-16) grâce à de nombreux lancers francs (. Ce qui ne change finalement pas grand-chose, puisque Jérémy Bichard et ses partenaires comptaient déjà une avance conséquente avant de revenir sur le terrain (58-19 à la 26 e, 60-21 à la 27 e, plus gros écarts de la partie).

Le dernier acte, à peu près aussi équilibré que le précédent (18-15), ne modifie pas davantage le cours des choses et se résume à une simple formalité pour des Mulhousiens assurés d’avoir le dernier mot depuis un bon moment (82-45).

« L’objectif était d’effacer la déconvenue de Saint-Denis - La Courneuve : c’est fait », résumait Jamel Benabid, qui a également profité de ce match pour faire tourner son effectif et savourait l’efficacité de sa défense tout en espérant « des progrès au niveau du collectif en attaque ».

Avec cette nouvelle victoire, la sixième depuis le début de la saison, le FCM, 14 points, est désormais seul à la deuxième place, derrière le leader invaincu kaysersbergeois.

FC Mulhouse – Saint-Dizier BC 82-45. Palais des sports. Quart-temps : 18-6, 28-8 (46-14), 18-16, 18-15. Arbitrage de MM. Grand et Blanc. Environ 500 spectateurs.

FCM : 33 paniers sur 76 tirs dont 8/24 à 3 pts ; 8/14 LF ; 51 rebonds (Porter 10) dont 37 défensifs ; 20 passes décisives (Bichard ; 8 interceptions ; 16 pertes de balle ; 19 fautes ; exclu pour 5 fautes : Di Marzio (40 e) ; Porter 19, Walter 15, Cayir 9, George 8, Montabord 2 puis Lentz 10, Bichard 9, Gitta 5, Merceret 5, Di Marzio.

SDB : 15 paniers sur 58 tirs dont 2/14 à 3 pts ; 13/22 LF ; 35 rebonds (Miyem 7) dont 27 défensifs ; 3 passes décisives ; 9 interceptions (Assidjo 3) ; 23 pertes de balle ; 18 fautes. Assidjo 6, Kongbo 6, Padre 6, Coco 5, Gouala 2 puis Miyem 13, R. Becker 6, Zafirov 1, J. Becker.

le 12/11/2012 à 05:01 par Sandrine Pays
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