FCM : Une nouvelle Ere

Le hockey se maintient en Magnus. Il y a aussi le rugby féminin, 1/2 finaliste du championnat de France, le tennis de table en pro A, le hand en N1 qui vise le niveau supérieur à terme..... beaucoup de sports de haut-niveau à Caen, sans compter les clubs de l'agglomération, à commencer par les basketteuses de Mondeville... mais la mairie semble vouloir s'appuyer dessus pour développer la ville, la preuve c'est d'aujourd'hui, même si l'on a pas l'article entièrement...

http://www.ouest-france.fr/municipalite ... rt-2289615

Pour le basket, Il y a aussi un réseau partenaires important, l'investissement de Nicolas Batum attire du monde.

Quand tu évoques Monaco, le projet est légèrement différent quand même, il s'appuie sur une base normande, les dirigeants sont du club ou du coin depuis toujours, Nicolas Batum est bas-normand, et formé en partie au CBC, tout le réseau partenaire se retrouve autour d'un entrepreneur local, Thierry Godfroy, une bonne partie des joueurs de l'équipe 1ère sont originaires de Caen ou de la région.... Je pense que c'est très important pour les dirigeants de garder cette identité normande, même en étant très ambitieux, et en visant, à terme, bien plus haut que la N2....

La rumeur avait enflé au fil des semaines jusqu’à devenir un secret de polichinelle. C’est désormais officiel: Jean-Luc Monschau est le nouvel entraîneur de l’ASSM ! Le Mulhousien, qui fêtera ses 63 ans en juin, avait quitté le SLUC Nancy et le milieu professionnel en mai 2013 pour revenir vivre dans sa maison à Pfastatt, à moins de 500m de la “poly”.

L’intronisation officielle a eu lieu ce matin à la Mairie de Pfastatt en présence du député-maire Francis Hillmeyer et de la presse écrite et audiovisuelle. Plutôt que de rédiger un texte sur le palmarès de “JLM” (vous le trouverez sur Wikipédia), nous vous invitons à découvrir le magnifique discours qu’a tenu notre président Bertrand Taczanowski à cette occasion. Lequel a tout simplement réussi le plus gros coup de toute l’histoire de notre association. Bonne lecture !

JLS

L’UNION FAIT LA FORCE

Monsieur le Député-Maire, Mesdames, Messieurs,

Cela fait déjà six ans que j’ai l’honneur d’officier en tant que Président de cette Association que tu chéries tant cher Francis, mais six ans aussi que je viens chaque année vous expliquer à toi et toute ton équipe d’élus, que l’ASSM PFASTATT n’est pas une entité comme les autres, qu’elle est celle qui essaye modestement de mettre en lumière notre Commune.

Six ans Francis cela ne te parle-t-il pas ? C’est la durée de ton nouveau mandat de Maire. Maire élu démocratiquement mais avec un score que certaines républiques bananières pourraient t’envier. Tout simplement parce qu’il n’y a aucune raison de remplacer ce qui fonctionne, surtout quand les personnes en place ne cessent d’évoluer vers le progrès.

Notre Association peut se targuer de ressembler à son Maire et son équipe municipale. Car avant de te présenter le fer de lance qui va nous accompagner je l’espère pendant toute la durée de ton même mandat, nous nous sommes interrogés sur le devenir de notre club. Les temps sont difficiles, l’argent manque, le moral des troupes est en berne, bref rien qui sur le principe ne permet de vouloir ou de pouvoir faire avancer les choses.

Mais il suffit de regarder la construction de ce nouvel hôpital, la rénovation et l’agrandissement de la Mairie, le futur développement de la population pfastattoise avec la création de zones constructibles, l’adhésion de notre Commune à la structure M2A, pour se rendre compte que la Ville de PFASTATT avance, se développe et s’associe en vue d’être et de devenir une place forte de l’agglomération mulhousienne.

Il est évident que son Association phare se devait de lui emboîter le pas. Et c’est tout naturellement lors de notre dernier comité que nous avons tous décidé de grandir. Chaque membre va s’investir plus encore que de coutume. Je te laisse imaginer le résultat.

Mais pour repartir dans un projet cohérent il nous fallait une base solide, un roc, une personne qui fait l’unanimité, une personne incontournable, somme toute, l’homme de la situation. J’ai dans mon bureau une photo [ de lui-même, entouré de Christian et Jean-Luc Monschau, NDLR ] à côté d’un poster de Muhammad ALI et en la regardant, je me suis dit : et pourquoi pas ?

Si celui de gauche a fait l’objet d’un merveilleux poisson d’avril signé Jean-Laurent SOLTNER, le second était à mon sens bien trop tranquille chez lui à PFASTATT. D’ailleurs notre Association aurait pu rester tranquille et s’adonner chaque année pendant encore longtemps, seule, aux joutes de la N3 pour son équipe phare.

Mais à l’heure où le basket-ball du sud 68 est en train de redorer, sportivement au moins, son blason, il fallait encore une fois avancer.

Je suis alors allé déranger Jean-Luc MONSCHAU. Je l’ai dérangé comme il y a trois ans [ pour le match amical Nancy-Gravelines organisé conjointement par le FCM et l'ASSM, NDLR ] , quand je lui téléphoné pendant ses vacances au CANADA en lui disant : Salut Jean-Luc ! Ça va ? Je ne te dérange pas ? Ecoute, voilà, je vais être court, j’ai eu Kiki au téléphone et il est d’accord,…et Jean-Luc de me couper en disant : oui bon là il est 5 heures du matin, j’ai eu mon frère hier et si j’ai donc bien compris je viens jouer un match le 31 août et en plus il ne doit rien coûter.

Tout est dit. Je sais que toutes les personnes ici présentes, même mon ami et plus fidèle partenaire Olivier DUMEL, connaissent celui que l’on appelle JLM.

Sa modestie en souffrira peut-être mais je ne peux m’empêcher de vous renvoyer encore une fois tous vers son palmarès presque irréel.

Jean-Luc est un rassembleur, quelqu’un qui met en avant les autres. Rappelez-vous tous cette victoire au Tournoi des As, le seul titre de MULHOUSE entre parenthèses, et ces mots de Jean-Luc, ces mots, ces larmes : « C’est merveilleux, regardez mes joueurs comme ils sont heureux… ». Il aurait pu se mettre en avant et il ne l’a pas fait. Il aurait pu s’en aller et signer après cette pause d’une année dans n’importe quel club européen et il vient à PFASTATT.

Et puis, c’est l’ami de mon père Jean, donc forcément quelqu’un de bien…qui, il y a plus de trente ans, avait déjà aidé mon père à ILLZACH…ILLZACH, PFASTATT, deux communes amies, éternel recommencement ?

Mais pas seulement à PFASTATT, Francis, sache-le. C’est mal nous connaître : comme je te l’ai indiqué, notre Association a décidé de grandir à côté de son Maire et le véritable chef de file ce sera toi. Nous ambitionnons au cours de cette prochaine saison outre de jouer les premiers rôles dans chaque catégorie, de nous rassembler autour d’une idée commune : l’union fait la force.

Je tiens à te préciser que plus que des contacts, un projet de rassemblement existe et se monte sur des catégories entre la partie « formation » du club mulhousien et nous-mêmes, par ailleurs, signe fort, ici représenté, dans laquelle Jean-Luc et Pierre BILBEAU, notre cadre que je remercie également pour son travail exceptionnel, sont totalement impliqués. Nous allons essayer d’en faire de même avec d’autres clubs.

Et quel homme meilleur que JLM pour cette nouvelle aventure ? Il pourra compter et il le sait sur toute notre équipe et plus encore sur tous ceux qui vont nous rejoindre.

Et si cher Francis, toi et tes collègues Maire allez arriver à être conquis par ces rassemblements, ces unions, ces ententes, peut-être même que quelque chose de sensationnel pourra être créé au sein de l’agglomération : vous en serez les fondations là où nous en serons les ouvriers totalement dévoués à cette cause.

Alors que je pensais justement en terminer il y a quelque temps de cela avec l’ASSM en profitant enfin des miens, de mes quelques amis, d’une retraite de dirigeant bien méritée, je replonge.

JLM aurait pu en faire autant, mais il faut croire, comme le disais Don Corleone que l’adage « Je vais lui faire une proposition qu’il ne pourra pas refuser » a été respecté.

Merci à tous nos partenaires ici présents, merci encore une fois à tous nos bénévoles et merci à toi, JLM, de croire en ce projet et à la place de l’ASSM PFASTATT au sein de l’agglomération mulhousienne.

Puis-je me permettre de conclure :

Je rêve d’un jour où avec la foi, nous serons capables de travailler ensemble, de construire ensemble, de créer ensemble, de faire cesser le son de la discorde afin de faire en sorte que dans nos villes, nos cités, nos banlieues, des jeunes et des moins jeunes puissent se rassembler dans une salle et par leurs applaudissements encourager tous ceux qui autour de la formation contribueront à faire du basket-ball le sport incontournable de la M2A.

L'Alsace a écrit:

Jean-Luc Monschau : « Je ne me fixe pas de limites »



Jean-Luc Monschau, qui a quitté le SLUC Nancy (Pro A) en mai 2013, retrouvera les parquets avec plaisir, même en N3 : « Ne pas être sur le terrain, ça me démangeait ». Photos Vincent Voegtlin

À entraîneur exceptionnel, arrivée exceptionnelle. Hier matin, l’ASSM Pfastatt a officiellement accueilli son nouvel entraîneur, Jean-Luc Monschau, qui reprend du service après une année loin des terrains. L’un des meilleurs coaches de France explique son choix et ses ambitions.

Jean-Luc Monschau, pourquoi avez-vous signé à l’ASSM Pfastatt ?

Si j’ai accepté de venir à Pfastatt, c’est pour trois raisons. D’abord, Bertrand Taczanowski (ndlr : le président du club pfastattois), en plus d’être un ami - de même que son papa qui est un ami de longue date -, est très enthousiaste et convainquant. Donc quand il vient nous voir, on l’écoute. Ensuite, je ne sais pas si j’ai des qualités, mais j’ai du temps. Alors autant le rendre utile. Enfin, j’habite à Pfastatt depuis 1980, je suis Pfastattois, il n’y a donc pas vraiment de surprise.

Concrètement, quel rôle allez-vous occuper au sein du club ?

Je suis disposé à faire toute chose utile. Comme Pierre Bilbeau ne souhaite plus coacher l’équipe première, tout en restant dans le club, je vais peut-être la coacher… Après tout, je l’ai déjà fait ailleurs ! (rires) Mais on ne veut pas se limiter à ça. Mon objectif est d’aider le club, et je ne me fixe pas de limites. D’ailleurs, je ne suis pas capable de faire dans la demi-mesure. Mais Pfastatt est un bon club, qui fonctionne très bien sans moi. J’essaie simplement de donner un coup de main.

Avez-vous suivi les résultats de l’équipe une de Pfastatt cette saison (2e de N3) ? Et quels sont vos objectifs à la tête de cette formation ?

J’ai assisté à trois ou quatre matches, dont celui pour la montée. Pierre Bilbeau a très bien mené son équipe, il manquait juste une prolongation dans le match décisif (contre Saint-Priest, défaite de Pfastatt 79-86 après prolongation). L’ambition dans le sport est toujours de gagner le prochain match. On a juste envie de faire le mieux possible et de faire progresser une équipe.

Depuis quelques saisons, l’ASSM Pfastatt a quelques soucis d’individualités qui ternissent l’ambiance au sein de l’équipe une. Pensez-vous pouvoir y remédier ?

Regardez tous les matches que j’ai coachés, et dites-moi si vous trouvez un seul de mes joueurs qui ait écopé d’une faute technique… Je ne crois pas. Alors je ne pense pas pouvoir les canaliser, j’en suis certain ! Pour être un champion et réussir, il faut avoir du caractère, mais aussi une maîtrise émotionnelle. Je ne suis pas leur père, mais je vais tout faire pour éviter ce genre de problèmes.

Ce n’est pas trop difficile de passer de la Pro A à la Nationale 3, le tout après une année sabbatique ?

Quand j’ai quitté Nancy (en mai 2013), je ne pouvais pas prendre une autre équipe de Pro A. Je ne voulais pas travailler contre le SLUC, dont le président, Christian Fran, est un ami. Je m’y sentais bien. Depuis, j’ai fait une pause d’un an, j’ai profité de mon jardin, mais j’étais encore dans le basket. Dès 10 h, à la télé, il y a des matches de NBA. Et je crois que je n’ai pas raté beaucoup de rencontres de Pro A cette saison… Ne pas être sur le terrain, ça me démangeait.

Est-ce la fin de votre carrière en Pro A ou entraînerez-vous à nouveau à ce niveau ?

(Il hésite) Il ne faut jamais dire jamais…

le 26/04/2014 à 05:02 Propos recueillis par Adeline Kuenemann