[J.28] JSA Bordeaux Basket - FC MULHOUSE : 74 - 68

Article presse du jour dans l'Alsace
par Correspondance particulière Vincent Ferrandon

La très mauvaise affaire

Le FCM Basket, en s’inclinant hier soir à Bordeaux (74-68), un concurrent direct, est de plus en plus menacé de relégation. Il s’est épuisé à courir derrière le score après un premier quart-temps complètement raté.


Le Bordelais Jeremy Bichard (ici au match aller face à Samy Driss) a été le meilleur marqueur de la rencontre devant son frère Kevin.Photo L’Alsace


Le maintien. Tel était l’enjeu entre Bordelais et Mulhousiens à l’heure d’entamer une rencontre qui ressemble à un quitte ou double, entre deux équipes comptant le même nombre de points et sous la menace d’une relégation. Le pari a été perdu par des Alsaciens qui ont couru tout le match après le score avant de venir mourir tout près des talons girondins.

Les Bordelais, forts de leur série inédite cette saison de trois succès de rang en championnat, entament tambour battant cette rencontre, ne laissant aucun répit aux hommes de John Douaglin. Ces derniers subissent durant les toutes premières minutes de la rencontre (13-4, 6e ). Passé l’orage, les Mulhousiens arrivent à stabiliser l’écart et à contenir les velléités bordelaises. Un moindre mal au regard des voies d’eau dans l’arrière-garde alsacienne. Le manque de réussite, que ce soit aux tirs ou aux lancers francs côté Mulhouse, freine néanmoins tout retour immédiat au score. Et les coéquipiers de Mathieu Bigote terminent miraculeusement le premier quart-temps seulement menés de 11 points (21-10). Changement de décor dès la reprise avec enfin une révolte initiée par Darell Vinson qui ramène la marque à 21-15, (11e ). Le panier à trois points de Jérémy Bichard qui s’ensuit, confirme l’impression. Un espoir cependant de courte durée puisque l’embellie est vite circonscrite par des Bordelais reprenant à nouveau leurs aises au tableau d’affichage (28-18, 14e ). Voici donc le groupe de John Douaglin obligé de courir de nouveau après le score. Et c’est finalement sur un débours de sept points que les Mulhousiens atteignent la pause (39-32).

De quoi garder une bonne chance de retour. Le panier à trois points de Jonathan Godin, dès le retour sur le parquet, va dans ce sens. Moins flamboyants, les Bordelais apparaissent plus en difficulté. Mais les Girondins arrivent à garder leur avance au tableau de marque, voire même à l’accentuer (49-39, 26e ). La fin de quart-temps est cependant à mettre à l’actif des Alsaciens qui recollent au score en revenant sur les talons des JSA (51-48, 29e ) pour finalement aborder les dix dernières minutes de la partie avec seulement cinq points à remonter (53-48). Le temps de jouer le tout pour le tout.

Mulhouse grignote (57-53, 35e ) et revient même à un petit point sur un panier à trois points de Mathieu Bigote (57-56, 35e ). Durant de longues minutes, les Alsaciens maintiennent la pression en restant à un point des Bordelais. C’est une bataille des nerfs, chacune des deux équipes se répondant du tac au tac, maintenant le score entre un et trois points d’avance pour les JSA alors que les secondes s’écoulent. Mais les Mulhousiens n’arriveront jamais à passer devant.

Article presse du jour paru dans le journal SUD OUEST
par Vincent Ferrandon

les JSA Bordeaux sortent de la zone rouge


Sami Driss et les JSA sur la bonne voie pour le maintien. © THIERRY DAVID


Les Bordelais ont enchaîné une quatrième victoire consécutive ce vendredi soir face à Mulhouse (73-68)

On n'arrête plus les JSA Bordeaux qui enchaînent un quatrième succès de rang au prix d'une rencontre menée de bout en bout mais dont le final aura prouvé les capacités de sang-froid et de maîtrise de Bordelais finalement victorieux d'un souffle. Qu'importe puisque cette série inédite cette saison éloigne aujourd'hui un peu plus les Bordelais du spectre de la relégation.

Face à une équipe mulhousienne qui comptait le même nombre de points que les JSA au coup d'envoi, les Bordelais ont su rentrer parfaitement dans cette rencontre, prenant à la gorge des Alsaciens asphyxiés dès le coup d'envoi (9-3, 5e) pour finalement terminer le premier quart-temps avec une avance de 11 points. Pas suffisant toutefois pour se mettre à l'abri. Et l'espace de quelques minutes, les JSA retombent dans leurs travers en vivant une reprise difficile permettant aux Alsaciens de revenir à trois points (21-18, 11e).

Des errements vite circonscrits grâce à la précision de Driss et à l'opportunisme de Diop. Un schéma qui permet aux Bordelais d'atteindre la pause avec un pécule de 7 points dans leur besace (39-32).

Du sang-froid dans le final

Fort d'une confiance retrouvée, les JSA ne souffrent alors pas du fameux trou d'air qui ruinaient leurs espérances l'espace d'un quart-temps. En patronne sur le parquet, l'équipe reprend au contraire quelque peu ses aises à la marque (51-42, 28e), avant de subir sur la fin de ce troisième acte (53-48). Autant dire que l'avantage des locaux apparaît subitement bien maigre à l'orée des dix dernières minutes de la rencontre.

D'autant que Mulhouse se décide à sortir de sa boîte, testant par là même les capacités bordelaises à subir la pression alors même que les Girondins sentent maintenant le souffle de Mulhousiens revenus à un point (57-56, 35e). Moment que choisit Kévin Bichard pour rentrer deux paniers à trois points et maintenir son équipe la tête hors de l'eau (67-63, 37e). S'en suit une bataille des nerfs, chacun des deux collectifs se répondant du tac au tac, maintenant le score entre un et trois points d'avance pour les JSA, alors que les secondes s'écoulent. Les Bordelais ne vont rien lâcher pour finalement se donner de l'air durant les trente dernières secondes de la rencontre.

Article paru sur BE BASKET :
Par Gougeon Donovan
Le 25 Mars 2016 à 23h51

LE SAP VAUCLUSE COIFFE CHARTRES SUR LE POTEAU, VICTOIRE LOGIQUE POUR BORDEAUX

Dans des matchs comptant pour le maintien, Bordeaux l'a emporté logiquement face à Mulhouse après avoir mené tout le match et le SAP Vaucluse a, à l'inverse, chipé la victoire à Chartres dans les toutes dernières secondes.

SAP Vaucluse vs Chartres : 83-81

Chartres s'est peut-être vu trop beau, trop vite. Après un départ canon (20-32), les Chartrains comptaient 16 points d'avance à dix minutes de la fin du match (56-72). Une solide avance acquise après un troisième quart-temps de qualité (14-22). Et alors que la victoire leur tendait les bras, les joueurs de Philippe Namyst ont complètement changé de visage dans le 4e acte encaissant un 27-9 très problématique. L'UBCM était pourtant encore devant à 35 secondes de la fin (78-80) mais c'est finalement Jonusas Zygimantas (20 points, 6 rebonds et 3 passes décisives), auteur d'un trois point, puis Deremy Geiger (14 points, 2 rebonds et 4 passes décisives), qui a inscrit le panier de la gagne à neuf secondes de la fin, qui ont eu le dernier mot (83-81). Un petit hold-up pour les Avignonnais qui enchaînent une troisième victoire de rang. Une grosse déception pour Chartres qui restait justement sur trois victoires consécutives. Bennet Davis a pourtant inscrit 20 points et Benjamin Smith délivré 9 passes décisives.

Bordeaux vs Mulhouse : 74-68

À égalité au classement avant ce match, Bordeaux et Mulhouse avaient l'occasion de se donner un peu d'air. Au final, c'est bien les JSA qui ont fait la meilleure opération (74-68) même si le point-avérage reste du côté des Mulhousiens (69-60 au match aller). Avec un excellent départ (21-10), Bordeaux a fait un premier trou au bout de dix minutes avant de perdre les deuxième et troisième quart-temps (18-22 et 14-16). L'avance de cinq points acquise à dix minutes de la fin suffira toutefois. Portés par Kévin Bichard (22 points, 6 rebonds et 7 passes décisives) et Mike Myers (17 points, 14 rebonds et 2 passes décisives), les locaux ont su résister aux assauts du FCM qui a recollé à plusieurs reprises à une petite longueur. Ces derniers se sont trop reposés sur Jérémy Bichard (23 points et 6 passes décisives) et Mathieu Bigote (19 points et 4 passes décisives) pour espérer mieux. L'apport des autres joueurs a été trop minime. C'est la quatrième victoire en cinq matchs sous l'ère Christian Ortega pour les JSA. Et la deuxième défaite consécutive pour Mulhouse. Tout reste encore à jouer pour le maintien.

Le reste des matchs ce samedi.

Samedi 26 mars :

Quimper vs Angers :
GET Vosges vs Vitré :

Article presse du jour dans l'Alsace
par Sandrine Pays

« Rien n’est perdu »

Le FC Mulhouse a concédé une nouvelle défaite, vendredi soir à Bordeaux, un concurrent direct dans la course au maintien (74-68), et est loin d’avoir sauvé sa peau en N1 à six journées de la fin du championnat. Mais il a encore son destin entre ses mains, comme le martèle l’entraîneur, John Douaglin.


John Douaglin sait que le maintien reste possible mais que la fin de saison sera quoi qu’il arrive difficile. Archives L’Alsace


Le FC Mulhouse n’a toujours pas assuré son maintien en N1 à six journées de la fin du championnat. Et il s’est un peu plus compliqué la tâche, une semaine après avoir perdu au Palais des sports face au SAP Vaucluse, en concédant une nouvelle défaite, vendredi soir à Bordeaux (74-68). Lui qui avait l’occasion, en cas de victoire, de se donner un peu d’air au classement face à un concurrent direct a raté le coche et fait une très mauvaise opération (mais garde, maigre consolation, le point average sur l’équipe girondine qu’il avait battue 69-60 à l’aller). John Douaglin, l’entraîneur, se veut malgré tout résolument positif, convaincu que ses joueurs, qui pour l’instant ont toujours leur destin entre leurs mains, ont les moyens d’éviter le pire.

John, vous avez très mal entamé la rencontre puisque vous comptiez 11 points de retard à l’issue du premier quart-temps (21-10) : que s’est-il passé ?
Nous avons joué ces dix premières minutes avec le frein à main. Ce qui peut peut-être s’expliquer par l’enjeu de ce match et la pression qui en découlait. Nous avons eu du mal à lancer les chevaux, nous avons aussi refusé de prendre certaines responsabilités. Nos adversaires en ont profité pour faire la différence.

Et vous avez ensuite passé votre temps à courir après le score…
Exactement. Nous avons eu le mérite de ne rien lâcher, de nous battre comme de beaux diables et du coup de remporter les deuxième et troisième quart-temps (Ndlr : 18-22 et 14-16). Nous sommes revenus sur les talons des Bordelais en fin de match (Ndlr : en recollant à plusieurs reprises à un point). Nous avons même eu la possibilité de passer devant, mais nous l’avons laissée filer. Nous avons de quoi être déçus du résultat, mais nous n’avons pas à rougir de notre prestation.

Globalement, qu’avez-vous à vous reprocher ?
Indépendamment de notre entame de match ratée, nous avons commis quelques grossières erreurs qui nous ont coûté très cher, à l’instar, par exemple, de trois passes à l’adversaire ou d’une contre-attaque mal gérée dans les dernières minutes sanctionnée par un panier à deux points d’un Mike Myers qui, comme Kevin Bichard, nous a fait très mal (Ndlr : 17 points, 14 rebonds et 2 passes décisives pour le premier ; 22 points, 6 rebonds et 7 passes décisives pour le second).

« Nous, nous ne pouvons pas recruter »

Les joueurs ont-ils malgré tout retrouvé un état d’esprit exemplaire ?
Oui. Ils avaient vraiment envie de bien faire. Et s’ils font preuve du même état d’esprit jusqu’à la fin de la saison, ils ont les moyens d’aller chercher le maintien. À condition, évidemment, de bien jouer durant 40 minutes et d’avoir un minimum de réussite.

Avec cette nouvelle défaite face à un concurrent direct, vous vous compliquez quand même sacrément la tâche…
Sans doute, mais rien n’est perdu pour autant. Je ne veux pas me lancer dans les calculs puisque tout peut aller très vite - une victoire et on sauve sa peau, une défaite et on replonge dans les profondeurs du classement - mais je sais que nous avons encore notre destin entre nos mains. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face non plus : nous allons avoir, comme d’autres, une fin de championnat difficile. Tout se jouera peut-être sur les deux ou trois derniers matches.

D’autant que votre calendrier n’est pas des plus simples avec notamment trois déplacements face à des adversaires mieux classés que vous…
Il sera d’autant plus compliqué à gérer que la plupart des autres équipes se sont renforcées en cours de route, comme La Rochelle (Ndlr : en faisant signer le pivot américain de 2,06 m Tyronne McNeal), où nous nous rendrons samedi prochain. Alors que nous, nous ne pouvons pas recruter, contrairement à la saison passée. Ce n’est pas une excuse, mais c’est un paramètre à prendre en compte.

« Nous ferons le maximum »

Est-il possible, aujourd’hui, de se maintenir sans faire appel à l’un ou l’autre nouveau joueur ?
C’est en tout cas ce que nous allons nous efforcer de faire. Ce n’est pas un pari facile à relever, mais je reste convaincu, comme je l’ai déjà dit, que nous pouvons le faire. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes, nous ferons le maximum pour atteindre notre objectif.

Vous êtes de toute façon contraints de réaliser un quasi-sans-faute pour espérer sauver votre peau…
Nous n’avons effectivement pas le choix. En grande partie, ne l’oublions pas, en raison de la mauvaise passe traversée par l’équipe qui il y a quelque temps avait concédé huit défaites en neuf matches. Nous sommes tous conscients de l’enjeu et nous allons nous battre jusqu’au bout avec les armes qui sont les nôtres.