Intersaison 2016/17: premiers constats et suite du programme!

Lu dans l'Alsace du jour :

Demontoux au FCM ?


Frédéric Demontoux pourrait remplacer John Douaglin à la tête de l’équipe mulhousienne. Archives L’Alsace

Le FC Mulhouse relégué en N2 est actuellement à la recherche d’un entraîneur, John Douaglin n’ayant pas été conservé par le club puisqu’il n’est pas parvenu à assurer le maintien de l’équipe. Le Franco-Canadien, arrivé au courant du mois de février, avait succédé au pied levé à Frédéric Munch, lui-même censé prendre la relève de Jamel Benabid, démissionnaire, mais qui avait fait volte-face au dernier moment.

Le nouveau coach du FCM pourrait être Frédéric Demontoux, qui cette saison a coaché l’US Richwiller en Prénationale (12e avec six victoires et 18 défaites). L’ancien pro a notamment entraîné l’ASSM Pfastatt durant quatre saisons (N2 et N3) avant d’être remplacé par Florian Schneider en janvier 2011.

S’il prend le poste, Frédéric Demontoux pourrait être assisté par Aladin Amdouni, jusqu’à présent entraîneur des cadets France, champions de France du groupe B (ex-poule basse).

Rien de nouveau au niveau des joueurs. Pour l’instant, seuls les départs de Jérémy Bichard, Anthony Brown et Durell Vinson sont officiels.

Article presse du jour dans l'Alsace :
par Marc Calogero

Le MHSA en N1… pour le moment

Relégué par la CNCG (1) en Nationale 1, en raison d’un déficit de 152 000 €, le Mulhouse Handball Sud Alsace ne se fait guère de soucis et présentera sous peu toutes les pièces nécessaires pour repartir en Pro D2. Avec un comité étoffé.


Jean-Paul Billig (à gauche) travaille dur avec son nouveau comité pour permettre à Brahim Ighirri (à droite) et au MHSA d’évoluer encore en Pro D2 l’an prochain et de viser à nouveau les play-offs.Photo  L’Alsace

L’exercice qui vient de se terminer a laissé des traces. Beaucoup de traces. Incapable de s’extraire de la Pro D2 via les play-offs pour la 5e année de suite, le MHSA a également connu de gros problèmes financiers qui l’ont contraint à boucler la saison avec un trou de 152 000 €. C’était donc tout sauf une surprise de voir le gendarme financier de la fédération sanctionner vendredi dernier le club haut-rhinois d’une rétrogradation en Nationale 1. « C’est légitime étant donné notre passif, souligne d’entrée le président mulhousien Jean-Paul Billig. Mais on est confiant, on va tout de suite faire appel (Nldr : le club avait 10 jours pour cela) et présenter toutes les pièces justificatives pour repartir en Pro D2. On amènera les fonds propres pour boucher ce trou. On a déjà fait plus de la moitié du chemin dans ce sens, il nous manque encore 70 000 € qu’on réunira rapidement. Honnêtement, il y a aujourd’hui une chance sur 100 pour qu’on reparte en N1. »

Preuve que l’inquiétude n’a pas gagné les rangs haut-rhinois, le MHSA prépare activement la création de sa SASP (2) , qui sépare depuis hier (cela a été validé en assemblée générale) le groupe professionnel de la section amateur. « Je voulais aussi m’entourer pour répartir le boulot sur plusieurs personnes », poursuit Billig. Un comité de surveillance a donc été créé et de nouvelles têtes arrivent, dont celle de Patrick Bidault. « Je représente ce groupe de gens venus épauler Jean-Paul Billig. On ne peut que lui tirer notre chapeau pour ce qu’il a fait ici, mais il ne pouvait plus tout faire tout seul. Nous sommes une bonne dizaine à croire à un avenir positif pour le MHSA. On va tâcher de faire aussi bien, voire mieux que les années précédentes. »

Patrick Bidault : « Le club vise à nouveau les play-offs »

Sportivement, au-delà des problèmes que le MHSA doit régler en urgence, il serait un brin présomptueux d’annoncer une nouvelle montée en Lidl Starligue (c’est le nouveau nom de la Ligue Nationale) à l’issue de la saison 2016/2017. « Il faudra déjà consolider ce qui existe, note Billig, même s’il faut pour cela passer par une année de transition. » Tremblay et Chartres, les relégués de LNH, arrivent avec des budgets de l’ordre de 3 M € à faire pâlir d’envie la moitié des formations de D1. « Le club vise à nouveau les play-offs, précise néanmoins P. Bidault. On se doit de proposer cela pour les sponsors, le public et les joueurs. Et on travaille depuis un mois dans ce sens. Et même si on a été rattrapés par cette évocation administrative, on n’est pas démotivés pour autant, on dessine les contours de la future équipe. »

Le MHSA a enregistré quatre départs (Petricevic à Limoges, Le Goff à l’ESSAHB, Becirovic et Reig-Guillen à Chartres) et s’appuie pour le moment sur un effectif de six joueurs. Ighirri, Waeghe et Ciobanu étaient encore liés au club, Serrano et Gallotte ont prolongé et Muller a paraphé son premier contrat pro. Et les discussions vont bon train avec le défenseur Dude, « les deux parties n’ont plus qu’à tomber d’accord » avance J.-P. Billig. En Pro D2, Mulhouse devra au moins aligner neuf pros. Deux recrues sont au minimum attendues. Mais ce sera plutôt trois ( « deux ailiers gauches et un jeune gardien » ) , voire quatre puisque l’entraîneur Brahim Ighirri devra forcément étoffer sa ligne arrière orpheline de Becirovic et Petricevic.

Mais avant tout cela, le MHSA devra déjà boucler son budget de la saison écoulée et en présenter un qui tienne la route pour l’année à venir. Conditions exigées par la CNCG pour le laisser repartir en Pro D2. Parce que malgré l’optimisme ambiant, c’est bien en Nationale 1 que les Mulhousiens sont pour le moment appelés à évoluer.

LE COMITÉ MULHOUSIEN Directoire : Jean-Paul Billig (président), Zlatko Sepak (technique, centre de formation), Sabine Ferrand (relation avec les joueurs professionnels), Jean-Marc Ebmeyer (président amateurs), Damien Seyller (communication et marketing, relation presse). Conseil de surveillance : Sarah Lander (communication et marketing), Christophe Kunegel (communication et marketing), Patrick Bidault, Olivier Witschger, Philippe Peter, Pierre Hoener.

(1) Commission nationale du contrôle de gestion.

(2) Société anonyme sportive professionnelle.

Article presse du jour dans l'Alsace
par Sandrine Pays

Demontoux a signé au FC Mulhouse

Frédéric Demontoux sera le prochain entraîneur du FCM (N2), où il va avoir du pain sur la planche puisqu’il faut reconstruire toute une équipe, ou presque.


Frédéric Demontoux s’est retroussé les manches et a plusieurs pistes pour monter un groupe compétitif. Archives L’Alsace

Cette fois, c’est fait : Frédéric Demontoux, pressenti au FC Mulhouse (N2) pour prendre la succession de John Douaglin ( L’Alsace du 4 juin), a officiellement signé son contrat jeudi soir. « Frédéric a été en grande partie formé au FCM et a entraîné l’équipe II du club : il s’agit donc pour lui d’un retour aux sources qui nous fait très plaisir. Il possède de l’expérience et un solide bagage technique, il a le profil requis et nous avons la conviction qu’il est fait pour ce poste d’entraîneur » , résume Patrick Schlegel, membre du comité élite.

Le Mulhousien de 41 ans a démarré sous les paniers à l’ASSM Pfastatt avant de rejoindre le MBC, devenu par la suite le FCM, dont il a porté le maillot chez les benjamins, minimes, cadets et espoirs. Il est ensuite parti au centre de formation de la JDA Dijon, où il est resté une saison. Puis il a défendu les couleurs de Rueil-Malmaison (de 1996 à 2001, N1 et Pro B), de Châlons-en-Champagne (de 2001 à 2003, Pro B), d’Autun (de 2003 à 2005, N1) et du BC Souffelweyersheim (de 2005 à 2007, N2).

L’arrière-meneur, titulaire d’un Brevet d’État 1er degré, a alors mis un terme à sa carrière de joueur et est passé de l’autre côté de la barrière. Il a entraîné l’ASSM Pfastatt (de 2007 à 2011, N2 et N3), l’US Richwiller (en 2011-2012, Prénationale), le FCM II (en 2012-2013, Excellence départementale) et à nouveau l’US Richwiller (de 2013 à aujourd’hui, Prénationale avec les masculins, D1 avec les féminines).

« Nous travaillons d’arrache-pied »

« J’avais envie de retrouver le championnat de France. J’ai déjà eu des propositions pour coacher en N2 ou N3, parce que j’ai la chance d’être contacté par différents clubs assez régulièrement, mais ce n’était pas sur le secteur et je ne voulais pas déménager » , explique Frédéric Demontoux, qui possède désormais aussi un diplôme d’entraîneur fédéral et sera assisté par Dejan Andric, avec lequel il travaille en binôme depuis l’exercice 2010-2011.

« Nous devons reconstruire toute l’équipe ou presque : ça ne me fait pas peur, au contraire, j’aime ça » , poursuit le coach, encore dans le flou pour l’instant. « Tout ce dont je suis sûr à l’heure actuelle, c’est que Jonathan Godin fera toujours partie de l’effectif à la reprise et que j’ai droit à quatre mutés ! J’ai déjà des pistes, pour tous les postes et je me déciderai en fonction du nombre de départs. Nous travaillons d’arrache-pied pour monter un groupe compétitif d’une dizaine d’individus. Nous n’avons pas droit à l’erreur, nous devons faire les bons choix et trouver des joueurs complémentaires. »