Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017

Paru dans l'Alsace du 03/04/2017 :
par Sandrine Pays

L’ASSM Pfastatt haut la main

L’équipe de Jean-Luc Monschau, quatrième de la poule D, a fait respecter la hiérarchie, hier après-midi au Palais des sports, face à un FC Mulhouse toujours relégable qui n’a toutefois pas à rougir de sa défaite (77-87).


Mario Porter (14) et l’ASSM Pfastatt ont mené au score durant près de trois quart-temps et remporté une victoire logique hier face au FCM.Photo  L’Alsace/ Jean-François Frey

« Cette défaite, nous risquons de la regretter longtemps. Heureusement pour nous, nos concurrents directs ont tous perdu ce week-end. Nous sommes malgré tout toujours dans une situation difficile. Une victoire nous aurait fait le plus grand bien. » Aladin Amdouni, l’entraîneur du FC Mulhouse, avait du mal à cacher sa déception, hier après-midi au Palais des sports alors que son équipe, toujours scotchée à la 12e place de la poule D, celle de premier relégable, venait de concéder face à l’ASSM Pfastatt sa 14e défaite de la saison à l’issue d’une prestation dont elle n’a pas à rougir.

Les joueurs locaux entament la partie pied au plancher. Plutôt adroits dans leurs tirs, profitant au mieux des erreurs défensives de leurs adversaires, ils maîtrisent le premier quart-temps de bout en bout et prennent logiquement les devants (10-4 à la 3e , 20-10 à la 9e ). Les visiteurs, qui disposent d’un banc ayant joué un rôle important tout au long de la rencontre, ne tardent toutefois pas à rétablir la hiérarchie. Désormais bien en place des deux côtés du terrain, ils s’emparent à leur tour des commandes et ne vont plus les lâcher jusqu’au coup de sifflet final, comptant jusqu’à 15 longueurs d’avance (47-62 à la 28e ). « Nous avons pris quelques rebonds offensifs (13 au total) , nous avons marqué des paniers à trois points (9/18, avec une mention spéciale à Quentin Diehl, auteur d’un 7/13, contre 8/24) et nous avons limité les pertes de balle (7 au total) : voilà les trois secteurs qui nous ont permis de faire la différence » , résume Jean-Luc Monschau, finalement contraint de se passer de Fabien Daure-Saada. Victime d’une entorse à une cheville à l’entraînement, le meneur titulaire de l’ASSMP n’est resté que 5’24’’ sur le terrain ; il a été remplacé par Zaïnoul Bah et Kevin Marjoulet, qui ont bien tenu le poste. « Mais les Mulhousiens ont très bien joué, réalisant à mon avis l’un de leurs meilleurs matches de la saison - je suis donc d’autant plus satisfait que nous ayons gagné. »

Acker out pour un mois

Sous l’impulsion de l’incontournable Jonathan Godin et de l’intenable Théo Diehl, Alexandre Hergott, auteur d’une sortie encourageante pour son retour à la compétition après six semaines d’arrêt, et compagnie sont revenus sur les talons des Pfastattois dans un quatrième quart-temps âprement disputé (71-74 à la 36e ). Mais à force de courir après le score, ils n’ont alors plus les ressources nécessaires pour donner l’ultime coup de collier qui leur aurait peut-être permis d’avoir le dernier mot. Les visiteurs, eux, n’ont aucun mal à repartir de l’avant et à s’imposer de dix points au coup de sifflet final (77-87), confortant leur quatrième place au classement et assurant mathématiquement leur maintien.

Outre la défaite, les Mulhousiens déplorent deux blessés : David Acker, victime d’une fracture du poignet gauche lors d’une chute sur Johan Grebongo en fin de match, doit observer un mois d’arrêt alors que Keaton Miles, touché au dos et à la hanche, est incertain pour le déplacement de samedi prochain à Beaujolais Basket.

FC Mulhouse - ASSM Pfastatt 77-87. Palais des sports. Quart-temps : 20-17, 15-25 (35-42), 23-23 (58-65), 19-22. Arbitres : MM. Funfrock et Schuller. Un millier de spectateurs.

FC Mulhouse : 31 paniers sur 65 tirs (47,7 %), dont 8/24 à 3 pts (33,3 %) ; 7/12 lancers francs (58,3 %) ; 31 rebonds (Acker 8 ) dont 9 offensifs et 22 défensifs (Acker et Diehl 6) ; 17 passes décisives (Diehl 11) ; 10 pertes de balle ; 4 interceptions (Miles 3) ; 2 contres ; 18 fautes pers. ; éliminé pour 5 fautes : Acker (33e ). Les points : Acker 20, Godin 14, Diehl 12, Miles 4, Gitta 8 puis Hergott 15, Djadjo 4, Halbwachs, Traoré. Entr. : Aladin Amdouni.

ASSM Pfastatt : 35 paniers sur 70 tirs (50 %), dont 8/18 à 3 pts (50 %) ; 8/15 lancers francs (53,3 %) ; 38 rebonds (Minté 11) dont 13 offensifs (Grebongo 4) et 25 défensifs (Minté 8 ) ; 20 passes décisives (Bah 9) ; 7 pertes de balle ; 10 interceptions (Bah et Diehl 3) ; 2 contres ; 17 fautes pers. Les points : Diehl 24, Porter 17, Willig 14, Grebongo 13, Daure-Saada puis Minté 10, Bah 4, Spinali 3, Thibedore 2, Marjoulet. Entr. : Jean-Luc Monschau.

Paru dans l'Alsace du 07/04/2017 :
par Sandrine Pays

Oublier ses états d’âme

Le FC Mulhouse, en déplacement samedi (20 h) à Beaujolais Basket, doit renouer au plus vite avec la victoire s’il veut garder une chance de se maintenir en NM2 alors qu’il est toujours relégable à cinq journées de la fin du championnat.


Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, espère que ses joueurs seront capables de faire face au combat qui les attend ce week-end dans le Rhône. Archives L’Alsace/ Darek Szuster

La fin de la saison approche à grands pas - il ne reste que cinq journées de championnat - et les joueurs du FCM sont toujours scotchés à la 12e place, celle de premier relégable, de la poule D de NM2. « La situation est difficile mais pas catastrophique » , martèle Aladin Amdouni, leur entraîneur, résolument positif alors que ses protégés n’ont plus gagné depuis le 12 février face à Oullins Sainte-Foy et comptent désormais 14 défaites à leur actif après celle concédée dimanche dernier au Palais des sports face à l’ASSM Pfastatt (77-87). « Tout reste possible. Nous ne sommes qu’à une victoire de Montbrison, qui nous précède au classement et a un calendrier assez compliqué à gérer, contrairement à nous, qui allons affronter dans les prochaines semaines des adversaires a priori à notre portée (*). Ça ne va pas être facile, mais nous pouvons y arriver. »

S’ils ont pour l’instant encore leur destin entre leurs mains, les Mulhousiens doivent faire face à un gros coup dur : David Acker, victime d’une fracture du poignet gauche après une chute sur Johan Grebongo, doit observer un mois d’arrêt et ne devrait plus disputer qu’une seule rencontre, la dernière, à Clermont-Ferrand. « À ce moment-là, les dés seront jetés depuis longtemps » , déplore le coach, qui aurait bien évidemment préféré ne pas avoir à se passer de son intérieur de 2,04 m. « David ne fait pas partie des meilleurs pivots de la NM2 par hasard. Il marque 15 points et prend 10 rebonds en moyenne par match. Il possède des qualités que les autres n’ont pas et a un impact impressionnant dans la raquette lorsqu’il est en forme. »

« Ne pas nous faire surprendre »

Quelles que soient les forces en présence, Mathieu Gitta et les siens n’ont plus de temps à perdre et doivent très vite faire tomber un maximum de points dans leur escarcelle. D’autant que les Auvergnats du Puy-en-Velay, qui les ont battus aussi bien à l’aller qu’au retour, sont sur leurs talons, à seulement un point. « Nous devons regarder devant nous mais aussi derrière afin de ne pas nous faire surprendre » , souligne Aladin Amdouni, bien conscient du danger. « Nous avons encore cinq matches et nous n’avons plus le choix : nous devons oublier nos états d’âme et nous battre de la première à la dernière minute. »

Une fois de plus, les joueurs du FCM n’auront pas la partie facile ce week-end, puisqu’ils se déplacent samedi (20 h) à Quincié-en-Beaujolais, le fief de Beaujolais Basket, une équipe qui vient de décrocher face au Puy-en-Velay un troisième succès consécutif et a du coup basculé dans la première partie du tableau. Sixième avec onze victoires et dix défaites, à égalité de points avec Besançon et la JL Bourg II, elle compte dans ses rangs deux des meilleurs marqueurs de la poule, l’Américain Andrew Young (19 points en moyenne par match), actuellement blessé, et Matthieu Simon (18,21 points en moyenne par match). Elle a par ailleurs souvent donné du fil à retordre à ses adversaires, même les mieux classés d’entre eux, sur ses terres, et assurerait définitivement son maintien si elle l’emportait face au FCM.

« Les Rhodaniens font le job et ne lâchent jamais rien. Ils sont très forts dans l’agressivité » , souligne Aladin Amdouni. « Du coup, le jeu en lui-même risque d’être secondaire. Ce ne sont pas les choix techniques ou tactiques qui vont faire la différence, mais la motivation des uns et des autres et leur capacité à se battre. Nous ne sommes pas les plus forts mentalement, mais nous allons devoir faire des efforts à ce niveau et nous accrocher jusqu’au bout. Je le répète : nous devons en finir une bonne fois pour toutes avec nos états d’âme ! »

(*) À Beaujolais Basket (6e ) samedi, face à Montbrison (11e ) le 14 avril, à Prissé-Mâcon (10e ) le 29 avril, face à Ouest Lyonnais (9e ) le 6 mai et à Clermont-Ferrand (14e ) le 13 mai.

FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Henriques ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Marinkovic ; 15. Gitta (cap) ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.

Paru dans l'Alsace du 10/04/2017 :

Le FCM s’est réveillé trop tard

Le FC Mulhouse s’est incliné samedi à Beaujolais Basket et glisse à la 13e place de la poule D (99-91).


Le FCM a concédé sa 15 ème défaite de la saison malgré les 32 points de Jonathan Godin

« On est très mal rentré dans notre match, on n’a pas été adroits, contrairement à nos adversaires. On s’est réveillé en seconde mi-temps, on a commencé à bien défendre, mais on ne peut pas espérer gagner en prenant 99 points à l’extérieur. » Ajoutez à cela l’absence de David Acker, blessé, qui a forcé ses troupes à davantage « devoir aider à l’intérieur » et donc à libérer les tirs extérieurs et l’analyse d’Aladin Amdouni sur la défaite du FCM samedi soir à Beaujolais Basket (99-91) est parfaitement juste.

Les Mulhousiens ont eu beau signer leur record de points de la saison, ils n’ont pas brillé pour autant. Ils n’ont pas su inscrire de points avant leur troisième tentative alors que Beaujolais Basket menait déjà 7-0, ce qui ne les a pas mis en confiance. Les shooteurs locaux trouvaient facilement la place pour s’exprimer. À l’image du 18-0 qu’ils passèrent aux visiteurs au début du deuxième quart-temps, ils s’offraient des séries de scoring impressionnantes sans toutefois définitivement tuer le match à la mi-temps (56-39).

Cela faillit d’ailleurs leur coûter cher car les Alsaciens revinrent des vestiaires avec de bien meilleures intentions. L’adresse à longue distance de Beaujolais Basket lui permettait toutefois de maintenir un écart important (66-46) avec 14 tirs à 3 points réussis dans la rencontre. En face, les Mulhousiens n’en comptaient que la moitié, ce qui explique l’écart. Cependant, l’enchaînement des fautes (18 dans le troisième quart-temps) leur profitait davantage dans le dernier quart-temps (quatre joueurs à 5 fautes, Hergott côté FCM, Yaïci, Diatta et Aujogues côté Beaujolais Basket). Mais ce dernier baroud d’honneur était vain. Beaujolais Basket assure mathématiquement son maintien, alors que le FC Mulhouse glisse à la 13e et avant-dernière place de la poule puisque le Puy-en-Velay, victorieux à Ouest Lyonnais et contre lequel il a perdu aussi bien à l’aller qu’au retour, lui passe devant : « Il faut prendre deux matches sur les quatre qu’il nous reste. On joue deux concurrents directs, Montbrison à domicile, contre lequel on doit prendre le panier-average, puis Mâcon à l’extérieur. Ce sont deux matches capitaux » , conclut Aladin Amdouni.

Beaujolais Basket - FC Mulhouse 99-91

Quincié-en-Beaujolais.
Quart-temps : 24-18, 32-21, 19-21, 24-31.
Arbitres : MM. Burstert et Vandenberghe.

Beaujolais Basket : Aujogues 13, Rousset 3, Coste 15, Yaïci 10, Simon 33, Tshefu 5, Garguet 7, Radenkovic 9, Diatta 4.

FC Mulhouse : Miles 12, Traoré, Dalmazir, Diehl 20, Godin 32, Djadjo 10, Henriques 3, Marinkovic, Gitta 4, Hergott 10.

Paru dans l'Alsace du 14/04/2017 :
par Sandrine Pays

Le match de la dernière chance

Le FC Mulhouse, 13e et avant-dernier de la poule D de NM2 à quatre journées de la fin du championnat, joue sa survie à ce niveau de compétition ce soir (20 h) au Palais des sports face à Montbrison, concurrent direct dans la course au maintien.


Jonathan Go din  et le FCM sont au pied du mur : ils doivent impérativement l’emporter ce soir s’ils veulent se maintenir en NM2. Archives  L’Alsace/ Darek Szuster

« Si nous tombons en NM3, nous serons tous perdants. Nous avons donc tout intérêt à sauver notre peau. Et nous n’avons pas 36 solutions pour y arriver. » Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, et ses troupes sont au pied du mur : 13es et avant-derniers de la poule D de NM2 avec 29 points à quatre journées de la fin du championnat, ils doivent impérativement l’emporter ce soir (20 h) au Palais des sports face à Montbrison, 11e du classement avec un point de plus. « Nous allons monter sur le ring, comme des boxeurs : nous devrons encaisser les coups, mais aussi en donner. Nous ne pourrons pas nous permettre, comme nous avons souvent tendance à le faire, de baisser les bras, d’avoir des passages à vide ou des états d’âme, ou encore de manquer de rigueur et de concentration. Nous n’aurons pas la partie facile face à un adversaire qui, sur le papier, est meilleur que nous, mais nous avons malgré tout nos chances. »

Les Mulhousiens, toujours privés de David Acker, blessé au poignet gauche, n’ont donc plus le choix. Eux qui n’ont plus gagné depuis cinq matches et leur déplacement du 25 février à Besançon doivent impérativement renouer avec la victoire face à ce concurrent direct dans la course au maintien, qui les avait battus en décembre dernier alors qu’ils venaient tout juste d’intégrer l’Américain Keaton Miles dans leurs rangs (85-76). « L’idéal serait de prendre le panier-average au passage, mais ce n’est pas notre priorité. L’important, c’est de gagner, quel que soit le score final et quelle que soit la façon dont nous jouons » , commente de son côté Jonathan Godin.

« Gagner pour garder espoir »

Le meneur, seul rescapé de l’effectif 2015-2016 avec Mathieu Gitta, n’a aucune envie de revivre la triste expérience d’une relégation. Il est donc prêt à tout donner, comme il l’a fait le week-end passé dans le fief de Beaujolais Basket avec 32 points à son actif (défaite 99-91). « Ce match est celui de la dernière chance. Nous devons gagner si nous voulons garder espoir. Alors nous allons devoir laisser nos tripes sur le terrain s’il le faut ! Si nous ne nous battons pas cette fois, c’est que nous n’avons vraiment rien compris. Ceux qui n’en ont pas conscience, ceux qui ne se sentent pas concernés peuvent tout de suite arrêter de jouer ! »

Reste à savoir si les joueurs du FCM seront effectivement tous sur la même longueur d’onde une fois sur le terrain et prêts à mouiller le maillot de la première à la dernière minute. Car les Montbrisonnais, qui visaient la première partie de tableau, restent des adversaires redoutables malgré leur classement en queue de peloton. D’autant qu’ils ont sans doute été blessés dans leur orgueil le week-end passé face à Aubenas, le leader, qui leur a infligé une sévère défaite (57-83). « Ils s’appuient sur un secteur intérieur performant, grâce en particulier au pivot kenyan Joël Awich (Ndlr : 2,01 m, 23 ans, ex-Cal Poly Mustangs, NCAA) , quatrième meilleur marqueur de la poule avec 25 points en moyenne sur les quatre derniers matches » , souligne Aladin Amdouni.

Celui-ci guettera par ailleurs avec attention le résultat de la rencontre qui opposera samedi Le Puy-en-Velay, intercalé entre Montbrison et le FCM à la 12e place avec 29 points lui aussi, à Pont-de-Cheruy, le dauphin d’Aubenas. « L’idéal serait que Le Puy-en-Velay perde, ce qui nous permettrait dans le meilleur des cas, si bien évidemment nous gagnons de notre côté de plus de 10 points, de faire d’une pierre deux coups puisque nous mettrions deux équipes derrière nous et sortirions enfin de la zone rouge » , précise l’entraîneur en rappelant une fois de plus que le calendrier de fin de saison du FCM est a priori plus abordable que celui de Montbrison.

FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 13. Dalmazir ; 15. Gitta (cap) ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.

Paru dans l'Alsace du 15/04/2017 :
par Sandrine Pays

La victoire de l’espoir


Les joueurs du FC Mulhouse ont fait un grand pas vers le maintien, hier soir au Palais des sports, en battant Montbrison, un concurrent direct, à l’issue d’un match âprement disputé (81-74).


Grâce à leur victoire face à Montbrison, Théo Diehl (7), José Djadjo (11) et le FCM ont encore une chance de sauver leur peau en NM2.Photo L’Alsace/ Jean-François Frey

Ils avaient promis de mouiller le maillot, ils l’ont fait. Les joueurs du FCM, qui pouvaient se préparer à descendre en NM3 en cas de défaite face à Montbrison, concurrent direct dans la course au maintien, hier soir au Palais des sports, ont tout donné et enfin renoué avec la victoire, eux qui n’avaient plus gagné depuis leur déplacement du 25 février à Besançon. « Les garçons ont été héroïques et je tiens à les féliciter. Ils ont été supérieurs à des visiteurs - qui, sur le papier, sont meilleurs que nous - dans l’envie, l’engagement, la bagarre et le collectif » , lâchait Aladin Amdouni, l’entraîneur, soulagé et souriant, quelques minutes après le coup de sifflet final. « Ils peuvent garder espoir : ils ont encore leur destin entre leurs mains, ils peuvent encore sauver leur peau à ce niveau de compétition ! »

Sans doute parce qu’ils étaient crispés par l’enjeu, les Mulhousiens, privés de David Acker, blessé, et Alou Traoré, écarté du groupe, ont du mal à entrer dans la partie. Ils multiplient les petites erreurs et se retrouvent à courir après le score (9-13 à la 6e , 12-17 à la 8e ) alors que Keaton Miles, auteur de 7 des 12 premiers points de son équipe, rejoint rapidement le banc après avoir écopé d’une deuxième faute. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot et s’emparent à leur tour des commandes à la fin du premier quart-temps (19-17 à la 10e ). Ils vont augmenter leur avance dans le deuxième acte, en particulier grâce à quelques paniers à trois points signés Mathieu Gitta et Théo Diehl (31-24 à la 13e , 33-26 à la 15e ). Ils ne parviennent cependant pas à creuser un écart conséquent et les Montbrisonnais, qui eux non plus ne sont pas prêts à lâcher prise, à l’image de leur pivot kenyan Joël Awich (10 points avant la pause), repassent devant (36-39 à la 19e ). Pas pour longtemps, puisque les Mulhousiens ont une longueur d’avance à la fin de cette première période (40-39 à la 20e ).

Une dernière ligne droite maîtrisée

Au retour des vestiaires, les deux équipes prennent la direction des opérations à tour de rôle. À la fin du troisième quart-temps, les joueurs locaux sont à nouveau devant. D’un rien, d’un point (63-62). C’est maintenant qu’ils vont devoir montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Et ils ne vont pas décevoir leurs supporters dans cette dernière ligne droite qu’ils vont dominer de la tête et des épaules. Ils font les bons choix en attaque. Ils sont solides en défense, contraignant les visiteurs à faire des passes difficiles et du coup à perdre la balle, alors qu’eux-mêmes limitent au maximum les pertes de balle, comme ils l’ont fait tout au long de la rencontre (9 contre 17). Et ils ne concèdent aucun rebond offensif. Cette fois, ils tiennent le bon bout (76-69 à la 37e , 79-69 à la 39e ). Joël Awich (qui ne marquera plus un seul point dans cette seconde période) et les siens comprennent que les dés sont jetés.

Les Mulhousiens l’emportent finalement 81-74 et reviennent ainsi à la hauteur de Montbrison au classement de la poule D (avec 31 points). Ils laissent en revanche échapper de peu le panier-average - ils s’étaient inclinés 85-76 à l’aller. « C’est le point négatif de la soirée. Mais il est hors de question de faire la fine bouche » , précisait Aladin Amdouni. « Nous avons gagné, c’est l’essentiel ! »


FC Mulhouse - BC Montbrison : 81 - 74

Palais des sports. Quart-temps : 21-19, 19-20, 23-23, 18-12. Arbitres : MM. Paulus et Grand. Environ 500 spectateurs.

FC Mulhouse : 28 paniers, dont 10 à 3 points ; 15 lancers francs ; 16 fautes ; sorti pour 5 fautes : Diehl (40e ). Les points : Diehl 24, Godin 18, Miles 13, Gitta 10, Hergott 4 puis Djadjo 12, Henriques, Dalmazir.

Montbrison : 28 paniers, dont 8 à 3 points ; 10 lancers francs ; 17 fautes. Les points : Nelaton 17, Bado 12, Gelin 11, Awich 10, Veillet 4 puis Toneguzzo 17, Petiteau 3.

Paru dans l'Alsace du 28/04/2017 :
par Sandrine Pays

Ambitieux malgré tout

Les Mulhousiens, 12es et premiers relégables de la poule D de NM2 à trois journées de la fin du championnat, se déplacent samedi (20 h) à Prissé-Mâcon, qui les précède de deux points au classement. Avec la volonté de l’emporter malgré un effectif réduit.


José Djadjo et le FC Mulhouse peuvent faire un pas de plus vers le maintien s’ils s’imposent ce week-end à Prissé-Mâcon. Archives L’Alsace/ Darek Szuster

Les joueurs du FCM ont fait un pas vers le maintien en s’imposant face à Montbrison, un concurrent direct, il y a une quinzaine de jours au Palais des sports. Ils sont cependant encore loin d’avoir sauvé leur peau en NM2 : 12es de la poule D (à égalité de points, 31, avec l’équipe de la Loire), et donc premiers relégables, à trois journées de la fin du championnat, ils ne doivent pas relâcher leurs efforts en cette fin de saison, d’autant que les Ponots, 13es , ne sont qu’à une longueur.

« Cette victoire était essentielle pour garder espoir et continuer à avoir notre destin entre nos mains » , résume Aladin Amdouni, qui regrette cependant d’avoir laissé filer le point-average (85-76 à l’aller, 81-74 au retour). « Mais nous ne devons pas nous enflammer pour autant : nous avons simplement gagné un match… après cinq défaites d’affilée. »

« Indispensable de serrer les dents »

Comme souvent, les Mulhousiens n’auront pas la partie facile pour leur prochain déplacement, samedi (20 h) à Prissé-Mâcon, qui les précède de deux places (10e avec 33 points). D’autant qu’ils n’ont pas pu s’entraîner normalement cette semaine, au grand dam de leur entraîneur. « Nous n’avons jamais été plus de six. David Acker, Alexandre Hergott et Keaton Miles sont blessés : le premier souffre d’une fracture du poignet gauche depuis le derby face à l’ASSM Pfastatt, le deuxième se plaint de douleurs au dos et est pour l’instant au repos, le troisième a été touché à la main droite lors de la demi-finale de la Coupe du Crédit Mutuel et doit passer un scanner ce vendredi pour savoir de quoi il en retourne. José Djadjo, lui, est rentré de vacances avec quatre jours de retard et nous a rejoints mercredi à la place de dimanche. Enfin Alou Traoré a été définitivement écarté du groupe. Nous avons donc fait ce que nous avons pu avec les moyens du bord et cela ressemblait plus à du bricolage qu’à autre chose : je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure façon de préparer un match aussi important que celui qui nous attend ce week-end à Prissé-Mâcon ! »

Indépendamment de ces problèmes d’effectifs, Aladin Amdouni se pose aussi des questions sur la motivation de ses troupes. « Je ne sais pas si les uns et les autres se rendent bien compte de la situation dans laquelle nous nous trouvons » , fulmine-t-il. « Vu les circonstances, il me semble indispensable de serrer les dents. Ceux qui n’en sont pas capables devront assumer leur part de responsabilité en cas de défaite. En attendant, nous ferons le voyage à neuf, avec ceux qui ont envie de se battre. Et nous ferons une bonne opération si nous gagnons, surtout si Montbrison s’incline dans le même temps face à Pfastatt. »

« Donner le maximum ! »

Les Mulhousiens, battus de trois points à l’aller (73-76), affronteront des adversaires eux aussi contraints de l’emporter pour rester en NM2. « Ils seront assurés du maintien s’ils nous battent » , souligne l’entraîneur du FCM en rappelant que Prissé-Mâcon a gagné, depuis le début du cycle retour, trois de ses cinq matches à domicile, à chaque fois d’un point (face à Ouest Lyonnais, Pont-de-Chéruy et Besançon). « Cette équipe, qui a encaissé 23 points à Bourg-en-Bresse chez la JLB II lors de sa dernière sortie, est capable du meilleur comme du pire. »

« Elle est comme le FCM, elle manque de constance » , renchérit José Djadjo, en affirmant de son côté être parfaitement conscient, tout comme ses coéquipiers, de l’enjeu de cette 24e journée de championnat. « Nous abordons ce match comme s’il s’agissait d’une finale. Et dans ces conditions, il n’y a pas 36 solutions, il faut donner le maximum ! Notre victoire face à Montbrison nous a galvanisés et a prouvé que nous avions les moyens de battre beaucoup d’équipes. Je suis convaincu que nous pouvons avoir le dernier mot à Prissé-Mâcon si nous faisons preuve de la même envie et de la même intensité qu’il y a deux semaines. »

FCM : 4. Miles (?) ; 6. Dalmazir ; 7. Diehl ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Henriques ; 14. Marinkovic ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.

Paru dans l'Alsace du 30/04/2017 :

Le FC Mulhouse domine les débats à Prissé

En déplacement dans la salle de Prissé, hier, le FC Mulhouse n’a laissé aucune chance à son adversaire, trop timoré pour espérer l’emporter (70-57).

À l’échauffement, on sentait déjà que le duel mâconno-alsacien ne ferait pas dans la dentelle. Sur les bancs, la guerre psychologique se faisait discrète : Aladin Amdouni, coach de Mulhouse, déplorait l’absence de David Acker, qui risquait de peser sur le jeu ; Denis Lacroix, le coach prisséen, ne cachait pas qu’il croyait fermement en la victoire de ses troupes. À quelques secondes du coup d’envoi, les supporters des deux camps mettaient l’étincelle nécessaire. Le décor était planté. Les deux cinq majeurs pouvaient en découdre.

Le mano a mano débutait dès l’entre-deux. Plus rigoureux en défense, les Alsaciens passaient rapidement devant et s’installaient aux commandes, portés par le duo Diehl-Godin. En pleine bourre, les visiteurs maintenaient leur rythme et mettaient la main sur le match. Malgré une meilleure résistance, les locaux accusaient le coup et restaient à la traîne au score en rentrant au vestiaire.

Les hommes de Denis Lacroix revenaient sur le parquet avec une détermination toute neuve, à l’image de Staelens, qui décochait un scud d’entrée. La défense alsacienne veillait, mais les Tangos montraient qu’ils étaient capables d’inverser la tendance. Malheureusement pour eux, Cornéo et les siens vendangeaient trop de ballons pour faire fructifier leur temps fort. Toujours en retard à la marque, Prissé-Mâcon abordait le dernier quart-temps avec la peur au ventre. Le FCM en profitait pour faire plier un peu plus son adversaire. Acculés, les Mâconnais entamaient un retour canon, mais trop tardif. Mulhouse repartait avec la feuille de match et un avantage non négligeable dans la course au maintien.

ES Prissé-Mâcon - FC Mulhouse : 57-70

Quart-temps : 14-19, 17-24, 11-9, 15-18.

Prissé-Mâcon : Cornéo 10, Staelens 15, Chapuy 9, Montoya 2, Phillip 13, Déal 4, Zapha 4.

Mulhouse : Miles 4, Diehl 24, Godin 13, Djadjo 6, Gitta 5, Hergott 18. Éliminé pour 5 fautes : Miles.

Article paru dans l'Alsace du 05/05/2017 :
par Sandrine Pays

À quitte ou double

Les joueurs du FC Mulhouse, qui restent sur deux victoires, sont toujours relégables à deux journées de la fin du championnat de N2 et doivent impérativement l’emporter samedi (20 h) au Palais des sports face à Ouest Lyonnais.


Aladin Amdouni pourrait disposer d’un effectif au complet si David Acker reprend sa place sur le terrain dès ce week-end lors de la dernière sortie à domicile du FCM.Archives L’Alsace/ Denis Sollier

Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, était plutôt inquiet, la semaine dernière, au moment de prendre la route pour Prissé-Mâcon. D’une part parce qu’il avait dû faire face à de nombreuses absences durant les entraînements. D’autre part parce qu’il avait des doutes sur la motivation des uns et des autres. Il est rentré rassuré de Saône-et-Loire, où ses protégés ont décroché une victoire indispensable dans l’optique du maintien (57-70), de surcroît en y mettant la manière. « Ils ont fait ce qu’il fallait pour l’emporter. Ils se sont battus sur tous les fronts de la première à la dernière minute, ils ont géré leurs émotions et la situation, ils n’ont pas craqué mentalement. Ils ont fait un sans-faute. »

Malgré ce succès, le neuvième de la saison, les Mulhousiens, crédités de 33 points, n’ont pas quitté la 12e place synonyme de relégation, leurs adversaires directs dans la course au maintien l’ayant eux aussi emporté, Montbrison face à Pfastatt (95-74) et Le Puy-en-Velay à Clermont-Ferrand (78-81). « Nous restons à la même place mais nous sommes revenus à une victoire de Prissé-Mâcon, avec le panier average en prime (Ndlr : -3 à l’aller, +13 au retour) », souligne le coach en espérant sortir enfin de la zone rouge ce week-end alors qu’il ne reste plus que deux journées de championnat. « Prissé-Mâcon, 10e avec 34 points, et Montbrison, 11e avec 33 points, se déplacent tous les deux, le premier à Pfastatt, le second à Beaujolais Basket, et devraient perdre si la logique est respectée. Le Puy-en-Velay, de son côté, accueille Feurs, et ne part pas davantage avec la faveur des pronostics. »

Au grand complet ?

Aladin Amdouni mise en revanche bien évidemment sur une victoire de ses protégés, samedi (20 h) au Palais des sports face à Ouest Lyonnais, nécessaire pour garder espoir. Mais il reste méfiant, redoutant que son équipe ne se relâche après ses deux succès consécutifs, face à Montbrison et à Prissé-Mâcon. « La dernière fois que nous avons gagné deux fois de suite (Ndlr : en février face à Oullins Sainte-Foy et à Besançon) , nous avons perdu à cinq reprises dans la foulée. Nous ne devons donc relâcher la pression sous aucun prétexte » , martèle-t-il. « Même si nous venons de réaliser deux belles performances, nous n’aurons pas la partie facile face à Ouest Lyonnais. Pour gagner, il faudra que tout le monde soit à son meilleur niveau et impliqué du début à la fin. »

Ouest Lyonnais, 9e du classement et désormais assuré de rester en N2 après son récent succès face à Aubenas, le leader (74-71), n’a plus rien à perdre ou à gagner dans ce championnat… et n’en sera peut-être que plus dangereux. « Cette équipe jouera sans la moindre pression et ses shooteurs devraient être particulièrement adroits, eux qui le sont déjà en temps normal comme ils l’ont encore prouvé face à Aubenas avec 17 paniers sur 23 à trois points, dont 6 sur 7 de l’ailier fort William Hervé, auteur à lui seul de 36 points. Dans ces conditions, nous devrons être très agressifs et très rapides en défense afin de ne pas leur laisser trop de shoots ouverts. »

Une fois n’est pas coutume, Aladin Amdouni pourrait disposer d’un effectif au grand complet, tous les blessés - David Acker, Alexandre Hergott et Keaton Miles - étant sortis de l’infirmerie. David Acker, victime d’une fracture du poignet gauche lors du derby face à Pfastatt, devrait en effet reprendre sa place sur le terrain plus tôt que prévu. « Il a repris l’entraînement lundi dernier. Il veut donner un coup de main à l’équipe et va faire le maximum pour être opérationnel dès ce week-end. Son retour dans l’effectif serait une excellente nouvelle pour nous ! »

FCM : 4. Miles ; 6. Dalmazir ; 7. Diehl ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Marinkovic ; 13. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.

Paru dans l'Alsace du 07/05/2017 :
par S.P.

Le FCM héroïque

Les joueurs du FC Mulhouse se sont imposés de haute lutte hier soir au Palais des sports face à Ouest Lyonnais (81-75).


Jonathan Godin, meilleur marqueur de la soirée, et le FCM ont réalisé une véritable performance. Photo L’Alsace/ Vincent Voegtlin

Les joueurs du FCM, qui luttent pour sauver leur peau en N2, devaient impérativement l’emporter, hier soir au Palais des sports face à Ouest Lyonnais, pour garder espoir. Et ils n’ont pas craqué face à des adversaires mieux classés qu’eux et qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs.

Les Mulhousiens ont du mal à entrer dans le match. Ils manquent quelque peu de concentration et sont souvent pris de vitesse par des visiteurs qui prennent logiquement les commandes (4-10 à la 5e ). Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot. Ils se mettent enfin en ordre de marche après avoir encaissé un sévère 2-10 (14-19 à la 10e , 16-29 à la 15e , plus gros écart de la partie). Jonathan Godin, intenable, marque 10 points en une minute et est à l’origine de la première égalisation, qui survient après un prometteur 16-3 (32-32 à la 17e ). Le meneur et ses coéquipiers ont repris du poil de la bête et se portent à leur tour en tête quelques instants plus tard (40-36 puis 43-40 à la 20e ).

Mais ils ont encore du pain sur la planche, comme ils vont s’en rendre compte au retour des vestiaires, lorsque les Rhodaniens enfilent quatre paniers longue distance d’affilée (53-52 à la 24e ). Les joueurs locaux ne vont pas paniquer, encore moins lâcher prise. Malmenés, poussés dans leurs retranchements, ils s’accrochent bec et ongles et ne cèdent pas un pouce de terrain, résistant tant bien que mal à la pression adverse (60-56 à la 26e , 65-68 à la 30e ). Ils jettent toutes leurs forces dans une dernière ligne droite tendue (68-71 à la 31e ) et trouvent les ressources nécessaires pour l’emporter à l’issue d’une bataille de tous les instants (81-75).

« Les joueurs ont cherché cette nouvelle victoire, la troisième de suite, avec le cœur, avec les tripes, et ont réalisé une véritable performance » , résume Aladin Amdouni.

Ses protégés ont rempli leur part de contrat. Mais ils n’ont plus leur destin entre leurs mains et doivent compter sur un faux pas de leurs concurrents directs qui, malheureusement pour eux, ont aussi gagné hier, Prissé-Mâcon à Pfastatt et Montbrison à Beaujolais Basket. Du coup, ils sont toujours 12es et premiers relégables à une journée de la fin du championnat.

FC Mulhouse – Ouest Lyonnais : 81-75
Palais des sports. Environ 500 spectateurs.
Quart-temps : 14-19, 29-21, 22-28, 16-7.
Arbitres : MM. Funfrock et Schuller.

FC Mulhouse : 26 paniers dont 8 paniers à 3 points ; 21 lancers francs ; éliminé pour 5 fautes : Gitta (40e ). Godin 30, Diehl 17, Miles 14, Hergott 7, Gitta 5 puis Acker 6, Djadjo 2.

Ouest Lyonnais : 24 paniers dont 13 à 3 points ; 14 lancers francs. Guillaud 20, Hervé 19, Brunel 13, Constant 12, Villamil Galan puis Campisi 5, Alvarez Puertas 3, Colas 3.

Paru dans l'Alsace du 12/05/2017 :
par Sandrine Pays

Gagner ne suffira pas

Les joueurs du FC Mulhouse, 12es et premiers relégables de la poule D de N2, doivent impérativement remporter leur dernier match, samedi (20 h) à Clermont-Ferrand. Mais leur survie dépend aussi des résultats de leurs concurrents directs.


Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, garde espoir et espère décrocher le maintien lors de la dernière journée de championnat.Archives L’Alsace/Vincent Voegtlin

Une fois encore, les joueurs du FCM n’ont pas le choix : 12es de la poule D de N2 et premiers relégables avec 35 points, soit 10 victoires et 15 défaites, ils doivent impérativement remporter leur dernier match de la saison, samedi (20 h) à Clermont-Ferrand, la lanterne rouge, pour espérer avoir une chance de se maintenir. Mais ils n’ont plus leur destin entre leurs mains et dépendent des résultats de leurs concurrents directs qui, contrairement à eux, évolueront tous à domicile. Ils vont donc scruter avec le plus grand intérêt les résultats de Prissé-Mâcon (7e avec 11 victoires et 14 défaites) face à Beaujolais Basket, Ouest Lyonnais (9e avec 11 victoires et 14 défaites) face à l’ASSM Pfastatt et Montbrison (11e avec 10 victoires et 15 défaites) face à Feurs.

Aladin Amdouni, leur entraîneur, a d’ores et déjà sorti sa calculatrice et étudié tous les scénarios possibles. « En cas de défaite, c’est simple, nous ne sommes pas maintenus. En cas de victoire, nous pouvons l’être si l’un de nos trois concurrents directs perd. Et si nous nous retrouvons tous les quatre à égalité de points, nous sommes sauvés aussi à la faveur du nombre de victoires sur nos adversaires : nous avons gagné une fois contre chacun d’entre eux alors que Montbrison a perdu deux fois contre Ouest Lyonnais. »

« Éviter de nous compliquer la tâche »

Les Mulhousiens, qui seront à nouveau au complet, ne vont de toute façon pas se lancer dans tous ces calculs au moment d’entrer sur le terrain. Eux qui restent sur trois victoires d’affilée (face à Montbrison, à Prissé-Mâcon et face à Ouest Lyonnais), une première cette saison, vont tenter d’en rafler une quatrième face à un adversaire qui ne s’est imposé qu’à trois reprises en 24 matches, à chaque fois à domicile (face à Montbrison, Prissé-Mâcon et Feurs), mais qu’ils n’avaient battu que d’un point à l’aller (56-55).

« Le piège dans lequel nous pourrions tomber serait de sous-estimer les Clermontois. Ce serait une grave erreur. D’une part parce qu’ils alignent une équipe vaillante qui ne perd jamais de beaucoup - 11 points en moyenne par match. D’autre part parce qu’ils disputeront là leur dernière rencontre en N2 et mettront sans doute un point d’honneur à terminer sur une bonne note devant leur public. Nous avons donc intérêt à être bel et bien présents en défense afin d’éviter de nous compliquer la tâche. Ils n’ont plus rien à jouer et seront du coup détendus, alors que nous aurons toutes les raisons d’être crispés, nous qui luttons encore pour notre survie ! »

Samedi dernier au Palais des sports, les joueurs du FCM se sont retrouvés dans un cas de figure identique face à une formation d’Ouest Lyonnais assurée de son maintien qui leur a donné du fil à retordre jusqu’au coup de sifflet final (81-75). « Nous avons compté jusqu’à 13 points de retard, mais nous avons trouvé les ressources pour passer devant, ce dont nous n’aurions pas forcément été capables il y a quelque temps, preuve que nous avons progressé ces dernières semaines. »

Quels que soient les résultats de cette dernière journée de championnat, Aladin Amdouni sait que ses protégés ne pourront pas descendre au-delà de la 12e place, les Ponots, 13es avec 33 points, étant définitivement distancés. Ce qui pourrait peut-être leur permettre de sauver leur peau malgré tout. « Un éventuel repêchage bénéficierait au meilleur 12e des quatre poules. Qui pour l’instant est l’Étoile d’or Saint-Léonard Angers, 12e de la poule B avec 35 points comme nous, mais qui possède un meilleur coefficient points marqués - points encaissés que nous. Or cette équipe fusionne avec l’Angers BC, relégué de N1, ce qui libère une place en N2… »

Dans l’immédiat, les joueurs du FCM n’en sont pas encore là et partent du principe qu’ils assureront leur maintien. « Ils traînent tous des blessures, mais ils sont prêts à serrer les dents et à fournir les efforts nécessaires pour n’avoir rien à se reprocher. Ils n’ont aucune envie de gâcher les résultats obtenus ces derniers temps ! »

FCM : 4. Miles ; 6. Dalmazir ; 7. Diehl ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Marinkovic ; 13. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.

Paru dans l'Alsace du 14/05/2017 :

Kaysersberg en play-offs, le FCM maintenu


Kaysersberg disputera bien les play-offs d’accession en Nationale 1 de basket ces prochaines semaines. Les joueurs de Fabien Drago ont réussi l’exploit d’aller s’imposer hier soir sur le parquet de Cergy (72-64), le leader, terminant ainsi à la seconde place de la poule C de Nationale 2. Quant au FCM Basket, il s’est maintenu au bout du suspense, s’imposant hier soir 72-66 à Clermont. Dans le même temps, Montbrison s’inclinait dans sa salle devant Feurs 98-85, alors que Prissé-Mâcon arrachait la victoire face à Beaujolais (87-86 en prolongation). Le FCM termine donc 11e de la poule D et assure son maintien en N2.

Paru dans l'Alsace du 15/05/2017 :

Le FC Mulhouse maintenu

Le FCM, victorieux samedi soir à Clermont-Ferrand (72-66) alors que Montbrison, l’un de ses concurrents directs, s’inclinait devant Feurs, termine 11e de la poule D de N2 et assure ainsi in extremis son maintien à ce niveau.


Jonathan Godin, 30 points et meilleur marqueur du match, et le FCM ont sauvé leur peau en N2. Archives L’Alsace/ Vincent Voegtlin

Le FCM se devait de l’emporter pour garder une chance de se maintenir en N2, samedi soir à Clermont-Ferrand, lanterne rouge de la poule D, qui de son côté voulait boucler sa saison par un succès dans sa salle.

Les Mulhousiens sont tombés sur des adversaires qui se sont comme prévu battus jusqu’au bout. Alors qu’ils étaient distancés de 15 points (39-54) dans le troisième quart-temps, les joueurs locaux ont fait déjouer les visiteurs au prix d’une montée en intensité défensive qui a débouché sur l’exclusion de Jonathan Godin, très adroit et meilleur marqueur du match (30 points).

Clermont-Ferrand a presque recollé au score (58-61 à la 35e ), mais n’a pas su ou pu donner le coup de rein ultime face aux protégés d’Aladin Amdouni, qui serraient les rangs et retrouvaient un jeu collectif à même de repousser le danger à distance raisonnable. L’équipe auvergnate, bien partie dans cette rencontre (20-18 à la 10e ), peut regretter sa deuxième période, durant laquelle elle a vite buté sur la défense du FCM et par son adresse de loin. L’énergie dépensée par la suite pour revenir lui a coûté cher, l’empêchant d’être assez lucide et efficace offensivement sur les dernières minutes. « On a eu trop de déchets et on a manqué d’arguments offensifs. On n’a pas su non plus s’adapter aux changements défensifs systématiques de l’adversaire. Après, on a essayé, on voulait être présent tout le temps défensivement, mais on prend quand même cet éclat au deuxième quart-temps. Ç’a été notre problème cette saison, en difficulté en attaque quand on serrait la défense, et moins efficaces en défense quand on était en réussite offensivement » , commentait Franck Bestoso, l’entraîneur de Clermont-Ferrand.

« L’équipe a progressé »

Les Mulhousiens, de leur côté, ont rempli leur part de contrat en décrochant une quatrième victoire d’affilée, insuffisante néanmoins pour sauver leur peau puisqu’ils devaient par ailleurs compter sur la défaite de l’un de leurs concurrents directs. Montbrison ayant perdu dans sa salle face à Feurs 98-85, ils assurent ainsi in extremis leur maintien à ce niveau de compétition.

« Ce match est à l’image de notre saison » , confiait Aladin Amdouni. « Mais l’équipe a progressé : lorsque Clermont-Ferrand est revenu, elle n’a pas craqué. Confrontée à la même situation il y a encore à peine deux mois, elle aurait sans doute perdu le match… »

Clermont-Ferrand - FC Mulhouse : 66-72

Gymnase Granouillet. Quart-temps : 20-18, 15-25, 13-15, 18-14.

Arbitrage de MM. Gaillard et Demkiv.

Clermont-Ferrand : Chatard 4, Prolhac 21, Tourgon 14, Lemoine 11, Aubry 6, Tardieu 2, Pitaud 6, Gitenait 2.

FC Mulhouse : Godin 30, Diehl 7, Gitta 3, Miles 9, Hergott 2, Djadjo 12, Acker 9.

Paru dans l'Alsace du 19/05/2017 :
par Sandrine Pays

« Chacun a pris ses responsabilités »

Après une saison difficile, qui s’est achevée samedi dernier par une victoire à Clermont-Ferrand, les joueurs du FC Mulhouse se sont maintenus en NM2, pour le plus grand plaisir de leur entraîneur, Aladin Amdouni.


Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, et ses joueurs ont bouclé le championnat sur quatre victoires consécutives. Archives L’Alsace/ Vincent Voegtlin

Les joueurs du FC Mulhouse, finalement 11es de la poule D de NM2, ont assuré leur maintien samedi dernier à Clermont-Ferrand lors de la dernière journée de championnat. Aladin Amdouni, l’entraîneur, qui a repris l’équipe en janvier, lors de l’avant-dernier match du cycle aller, revient sur une fin de saison mouvementée.

Comment s’est passée la soirée, samedi dernier à Clermont-Ferrand, où vous deviez l’emporter tout en comptant sur un faux pas de l’un de vos concurrents directs, Prissé-Mâcon et Montbrison, pour assurer votre maintien ?

J’ai suivi le déroulement des matches de Prissé-Mâcon face à Beaujolais Basket et de Montbrison face à Feurs tout en coachant mais je n’ai rien dit aux joueurs. Eux ont fait le job en respectant les consignes et le tableau de marche. Les Clermontois, des adversaires teigneux, sont revenus dans le quatrième quart-temps alors que Jonathan Godin, auteur d’un gros match avec 30 points à son actif, venait d’écoper d’une faute disqualifiante. Mais personne n’a lâché prise. Chacun a tenu son rôle et fait le nécessaire pour assurer la victoire. Nous avons gagné, condition sine qua non pour avoir une chance de sauver notre peau, mais nous n’avons éprouvé aucune joie au coup de sifflet final. Nous attendions les résultats de nos deux concurrents directs, le pire scénario étant bien sûr qu’ils gagnent eux aussi. Lorsque nous avons appris que Montbrison avait perdu, nous avons enfin explosé de joie.

Vous êtes sortis de la zone rouge lors de la dernière journée de championnat : n’auriez-vous pas pu éviter un tel scénario ?

Je ne pense pas. Lorsque j’ai repris l’équipe, nous étions à deux matches, avec de surcroît un point-average défavorable, du premier non relégable, Montbrison. Un tel retard ne se rattrape pas d’un coup de baguette magique. Tout au plus aurions-nous pu assurer notre maintien lors de l’avant-dernière journée de championnat, si Prissé-Mâcon avait perdu à Pfastatt.

Vous terminez le championnat avec onze victoires en 26 matches, dont quatre acquises lors des quatre dernières journées, face à Montbrison, à Prissé-Mâcon, face à Ouest Lyonnais et à Clermont-Ferrand : comment expliquez-vous cette série ?

Depuis que je suis à la tête de l’équipe, nous n’avons pas fait une seule contre-performance, si ce n’est face au Puy-en-Velay, alors que nous n’avons été au complet qu’une seule fois, face à Pfastatt, et que certains joueurs, comme Jonathan Godin et Mathieu Gitta, ont du coup passé beaucoup de temps sur le terrain et fourni de gros efforts. Nous étions dos au mur et chacun a pris ses responsabilités. Nous nous sommes donné les moyens de nous maintenir en nous montrant moins défaitistes, en faisant preuve de davantage de motivation et de rigueur et en préparant mieux les matches - à la fin, nous connaissions par cœur le jeu de tous nos adversaires.

« En pleine négociation »

L’équipe a-t-elle progressé ?

Oui, énormément. Surtout au niveau mental. Comme le prouvent par exemple nos deux matches contre Ouest Lyonnais : à l’aller, nous sommes menés de 13 points et nous perdons de 23 ; au retour, nous sommes menés de 13 points et nous gagnons de 6. Ces dernières semaines, les joueurs ont fait preuve de cohésion et ont trouvé les ressources nécessaires pour faire la différence.

Serez-vous encore l’entraîneur du FCM la saison prochaine ?

Je ne le sais pas encore. J’ai atteint l’objectif qui m’avait été fixé et j’ai présenté un projet pour la saison prochaine qui a été plutôt bien accueilli par les dirigeants du club, avec lesquels j’ai jusqu’à présent eu des échanges très positifs.

Quels sont les joueurs qui s‘en vont ?

Pour l’instant, seul Théo Diehl, qui ne sait pas encore où il va poursuivre ses études de commerce, et Alou Traoré, écarté du groupe il y a quelques semaines et engagé par le centre de formation de Limoges, ont annoncé officiellement leur départ. Jonathan Godin et Alexandre Hergott sont encore sous contrat. Les autres joueurs sont en pleine négociation avec les dirigeants, sachant que l’objectif est de garder un maximum de monde.

Avez-vous déjà des pistes pour recruter de nouveaux joueurs ?

Bien sûr, mais il est encore trop tôt pour en parler, car rien n’est fait. La seule certitude, pour le moment, est qu’il faut recruter un poste 2 pour remplacer Théo Diehl et un poste 5 pour éviter de se retrouver avec seulement deux intérieurs, David Acker et Alexandre Hergott.

Quel sera le budget ?

Je n’en ai aucune idée. J’espère simplement que nous aurons suffisamment d’argent pour ne pas avoir à revivre une saison comme celle qui vient de se terminer et pour pouvoir revoir nos ambitions à la hausse. L’idéal serait de jouer au moins le milieu de tableau, c’est-à-dire de terminer dans les huit premiers.

Paru dans l'Alsace du 23/05/2017 :
par S.P.

Traoré : « Cette fois, j’en ai assez »


S’estimant lésé, Alou Traoré a quitté le FCM en mauvais termes. Archives L’Alsace/ Darek Szuster

Après avoir porté le maillot du FCM en U18 élite (avec un titre de champion de France du groupe B à la clé) et, de façon sporadique, en NM1 la saison passée, Alou Traoré avait décidé de rester à Mulhouse et de défendre les couleurs du club en NM2. « Les dirigeants m’ont promis que j’aurais du temps de jeu. Ce qui est le cas. Je n’ai pas à me plaindre puisque j’ai jusqu’à maintenant été aligné à chaque match » , indiquait l’arrière-ailier de 18 ans en début d’année.

Si le joueur semblait alors satisfait de sa situation, il tient un discours différent depuis qu’il a été écarté du groupe, « pour raisons disciplinaires » selon les termes d’Aladin Amdouni, l’entraîneur, juste avant le déplacement du 14 avril à Montbrison. Aujourd’hui, il souhaite donner sa version des faits. « Les dirigeants m’ont fait miroiter un certain nombre de choses, notamment en termes financiers, et n’ont pas tenu leurs engagements. Je me suis retrouvé dans une situation délicate au quotidien et je n’ai du coup pas pu montrer sur le terrain ce dont je suis réellement capable même si le coach m’a effectivement donné ma chance » , déplore le Français d’origine malienne né aux Lilas, en Seine-Saint-Denis. « Je n’ai jamais voulu abandonner l’équipe et j’estime avoir toujours été de bonne volonté. Je ne comprends pas pourquoi j’ai été mis de côté. Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais plaint, mais cette fois, j’en ai assez. Heureusement que j’ai eu le soutien de certaines personnes, dont des joueurs, qui m’ont tendu la main. »

« Nous avons fait ce qui était prévu et ce qui était en notre pouvoir. Alou n’a pas respecté ses engagements en refusant d’être présent à Montbrison. À lui d’en assumer les conséquences » , note de son côté Daniel Contessi, l’un des dirigeants du FCM, en ne voulant pas polémiquer. « Nous lui souhaitons de rebondir à Limoges et le meilleur pour la suite de sa carrière. »

Alou Traoré, resté à Mulhouse où il poursuit ses études en Terminale STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) au lycée Albert Schweitzer, s’est en effet engagé pour une saison en Pro A espoirs avec l’équipe du CSP : « J’ai fait des tests au courant du mois de mars qui se sont bien déroulés et je suis rapidement tombé d’accord avec le club. J’espère que tout va bien se passer et que je vais réussir à tirer mon épingle du jeu. »