[J.02] Rueil Athlétic Club (4ème) - MPBA (8ème) : 98 - 76

On a laissé la défense à Mulhouse

Q3 : 82-52

thier68 a écrit:

Gogol a écrit:Q2 : 58-32

On veut pas les 100 points

On va les prendre...
Faudra éviter les 110...

Rueil est très fort?

the voice a écrit:Rueil est très fort?

C'est l'écart entre l'un des favori de la poule qui à tout appris et un promu qui a tout a apprendre.
A l'époque du fcm basket on avait perdu de plus de 30 points là-bas et j'y étais.

Probablement ....

98-76 au moins on a gagné la deuxième mi-temps. Il reste beaucoup beaucoup beaucoup de travail, surtout en défense. A vendredi avec une petite pression déjà

Q4 : 98-76

98-76 nous avons limiter les dégâts et même gagner la 2eme mi-temps 44-40.
Bon retour a notre équipe et a vendredi.

2018/2019
Rueil avait fini 5ème de la phase 1 dans la poule B puis 7ème du Groupe A.

=> Rueil finit 7ème sur 27 la saison passée.

Poil de carotte a écrit:98-76 au moins on a gagné la deuxième mi-temps. Il reste beaucoup beaucoup beaucoup de travail, surtout en défense. A vendredi avec une petite pression déjà

Avec la promenade du GET face à Besac, il faudra gagner vendredi!

Bassa et Charles 0/8 ce soir. Je comprends pas. Ils avaient montré tellement de belles choses en prépa. On va être positif et dire qu'ils vont se remettre en route rapidement.

Le MPBA surclassé à Rueil

Plombée par une défense à l’agonie et un manque de discipline, la formation haut-rhinoise mesure le chemin qu’il lui reste à parcourir dans une division sans pitié. Hier, le MPBA a pris l’eau sur le parquet de Rueil : 98-76.

L'Alsace du 25/09/2019 par T.L.


Auteurs d’un début de match catastrophique, Lucas Plasse et le MPBA n’ont jamais existé à Rueil. Photo L’Alsace /Jean-François FREY

Avec plusieurs joueurs qui découvrent les joutes de la N1, il était prévisible que le début de saison serait compliqué pour le promu alsacien. Si le match marathon plein d’allant contre Andrézieux lors de la première journée (101-104 ap) avait fait oublier quelques lacunes déjà visibles du côté du Mulhouse/Pfastatt BA, Rueil, qui en est à sa 10e saison de rang à ce niveau, a mis en lumière en quarante minutes le chantier que Jean-Luc Monschau et ses hommes devront mener.

S’il n’est jamais facile d’enchaîner trois rendez-vous en une semaine, le MPBA espérait toutefois titiller la formation francilienne. Mais il n’en a jamais été question tant l’écart était abyssal entre les deux formations hier soir. Très vite dépassé par l’insolente efficacité adverse, submergé en défense par les individualités du RAC et dominé aux rebonds comme dans l’agressivité, le MPBA n’a jamais réussi à trouver la clé. Bref, il n’y avait pas grand-chose à attendre de ce déplacement dans les Hauts-de-Seine.

Un retard à l’allumage rédhibitoire

Très vite, la formation mulhousienne comprenait que la mission, déjà difficile au coup d’envoi, allait s’avérer impossible tant le RAC débordait d’envie et d’enthousiasme, avec la réussite en sa faveur (19-11, 5e ). Laxistes à souhait au moment de prendre les rebonds défensifs, les Alsaciens n’affichaient pas ce sursaut d’orgueil escompté. Si bien que les rafales se multipliaient en deux temps trois mouvements (36-11, 11e ).

À l’instar du premier match samedi dernier, le Franco-Canadien Guillaume Boucard était l’arme offensive n°1 de sa formation, mais il était trop esseulé pour éviter le naufrage. Impuissant, le technicien mulhousien Jean-Luc Monschau ne pouvait même pas tirer profit de son banc, auteur de seulement 4 petits points par Ekani dans le premier acte (50-25, 26e ).

Un léger mieux pour finir

La pause n’altérait pas la montée en puissance des Altoséquanais qui faisaient rougir de plaisir leur maigre public en plaçant des attaques diablement efficaces (70-36, 23e ). Il y a bien eu un éclair mulhousien dans la rencontre, qui a permis au MPBA d’enchaîner quatre tirs primés par Boucard, Grebongo et Diel (74-48, 26e ). Mais si les intentions étaient nettement plus louables, elles arrivaient trop tard pour stopper le RAC (84-52, 32e ).

Malgré un forcing de tous les instants pour tenter de redorer son blason, le club haut-rhinois était sans cesse rattrapé par son manque de rigueur défensive face à une écurie qui vise a minima les play-offs : « En n’arrivant pas à canaliser cette équipe si forte en percussion et à trois points, on s’exposait à une grosse sanction. Pour moi, Rueil est la meilleure attaque du championnat, on n’a pas trouvé les clés », soulignait Jean-Luc Monschau.

S’il est bon de relativiser cette défaite, le MPBA va toutefois devoir très vite se mettre au niveau.

Rueil - Mulhouse/Pfastatt BA : 98 - 76

À Rueil-Malmaison. Les quarts temps : 31-19, 27-13, 24-20, 16-24. Arbitres : MM. Quinsat et Burnel. Spectateurs : 120
Rueil : Ricard 17, Thondique 10, Racine 7, Kovanusic 16, Fandelet 17 puis M. Doumbé 17, Burrell 8, Schott, Mensah 4, Eyango Dingo 2. Entraîneur : Hervy
Mulhouse Pfastatt BA : Condé 16, Boucard 21, Plasse 6, Diehl 13, Grebongo 7 puis B. Doumbé, Spinali, Ekani 13, Minte, Gurgey. Entraîneur : Monschau

Une des seules satisfactions de hier soir à mon avis c'est Arthur. Avec 18 d'évaluation et un bon pourcentage au tir 5/7 le voilà enfin de retour à son niveau de l'année dernière. Au vu de ce qu'il nous a apporté la saison passée j'espère qu'il va continuer sur cette lancée

Vendredi vers 22 heures , on connaitra notre vrai niveau et on verra s'il était judicieux de bâtir une équipe N1 avec des joueurs de N2 .

Ne soyons pas défaitiste trop vite. Peut-être que c'était uniquement un non match! Rappelez-vous le déplacement à Joeuf la saison passée!
Et ils ont quand même tenu tête à Andrézieux lors de la première journée et Andrézieux a infligé une petite correction à La Charité mardi.
Donc, pour moi, il ne faut pas tirer de conclusion trop rapide de cette "grosse" défaite.
Allez MPBA.

ganesh a écrit:98-76 nous avons limiter les dégâts et même gagner la 2eme mi-temps 44-40.
Bon retour a notre équipe et a vendredi.

Ça veut rien dire....
N'importe quelle équipe aurait relâchée la pression avec une telle avance....

Poil de carotte a écrit:Bassa et Charles 0/8 ce soir. Je comprends pas. Ils avaient montré tellement de belles choses en prépa. On va être positif et dire qu'ils vont se remettre en route rapidement.

Surtout pour Bassa...

Poil de carotte a écrit:Une des seules satisfactions de hier soir à mon avis c'est Arthur. Avec 18 d'évaluation et un bon pourcentage au tir 5/7 le voilà enfin de retour à son niveau de l'année dernière. Au vu de ce qu'il nous a apporté la saison passée j'espère qu'il va continuer sur cette lancée

Je plussoie !

Un frangin sans pitié
Le Mulhouse Pfastatt BA n’a jamais été en mesure de contrer Rueil, mardi soir en région parisienne (98-76), où Bassa Doumbé et ses coéquipiers ont subi la loi de… Massé Doumbé et des siens.
Le 26/09/2019 par Sandrine PAYS - L'Alsace

Bassa Doumbé est sans doute le seul joueur du Mulhouse Pfastatt BA (N1) à avoir trouvé un motif de satisfaction, mardi à Rueil, où la formation alsacienne s’est inclinée lourdement (98-76) : la prestation de son frère, Massé, 17 points à 7/10, 3 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception en 22’03’’. « Je savais qu’il allait faire un gros match », sourit l’intéressé. « J’étais allé le voir samedi soir à Kaysersberg, où il n’avait pas été particulièrement adroit, comme le reste de son équipe, et je savais que cette fois, il serait au rendez-vous ! »

« Une bonne gifle »
L’arrière du MPBA, qui affrontait son aîné pour la première fois de sa carrière après avoir fait équipe avec lui sous le maillot de GET Vosges (N1) en 2017-2018, a vécu une soirée un peu particulière en région parisienne. « Quand j’ai vu Massé marquer ses points, des souvenirs d’enfance, d’entraînements et de matches en commun, me sont remontés à la mémoire… J’étais vraiment content pour lui et je le lui ai fait savoir. Lui, de son côté, était déçu pour moi, parce que je n’ai pas mis un seul panier (0/5). Il m’a dit que je devais garder confiance et me reprendre. Il a eu raison de me tenir ce genre de discours. J’avais besoin de l’entendre. Surtout de sa part : il fait partie de ceux qui me connaissent le mieux et sait ce dont je suis capable sur un terrain… »

Comme l’ensemble de ses coéquipiers, Bassa Doumbé n’a pas eu voix au chapitre dans le fief d’un RAC qui a une nouvelle fois prouvé qu’il possède bel et bien l’un des plus gros potentiels offensifs de la N1. La troupe de Julien Hervy a ainsi pris les commandes d’entrée de jeu et ne les a plus quittées, comptant déjà une avance conséquente à la pause (58-32) : à ce moment-là, le match était d’ores et déjà plié. La réaction du Mulhouse Pfastatt BA en seconde mi-temps, trop tardive, n’y a rien changé. « Nous avons pris une bonne gifle », résume le Manceau d’origine. « Nous étions dépassés par les événements. Incapables de trouver la moindre solution. À tel point que je me suis parfois demandé ce que nous faisions là ! »

Le joueur, qui possède une certaine expérience de la N1, un niveau auquel il a évolué non seulement avec GET Vosges, mais aussi avec Brest en 2010-2011 et Quimper en 2012-2013, n’hésite pas un instant lorsqu’il s’agit de trouver une explication à cette défaite, la deuxième après celle concédée vendredi au Palais des sports face à Andrézieux (101-104 après trois prolongations) : « Ce n’est pas une question de tactique, mais d’engagement mental et physique. Je pense que nous n’avions pas assez les crocs. Nous avons manqué de combativité. Nous n’étions pas prêts à relever le défi. Nous étions pourtant tous convaincus qu’il y avait un bon coup à jouer. Au final, nous sommes tombés de haut. »

« Un mal pour un bien »
Bassa Doumbé le sait, il va falloir se retrousser les manches pour espérer s’en sortir. « Chacun doit faire table rase du passé et augmenter ses exigences », lâche-t-il avec conviction. « Avec un peu de recul, je crois que ce résultat est un mal pour un bien : il nous oblige à nous remettre en question et à nous réveiller ! »

Les protégés de Jean-Luc Monschau n’ont pas de temps à perdre : ils retrouveront le Palais des sports dès vendredi (20 h) pour y affronter une formation de GET Vosges qui vient de décrocher sa première victoire en championnat en dominant Besançon de la tête et des épaules (93-57). « Nous devons rester maîtres à domicile », affirme l’Alsacien d’adoption, arrivé cet été en provenance de Lons-le-Saunier (N2). « Nous avons déjà grillé un joker face à Andrézieux : il est hors de question d’en griller un autre face à GET Vosges. »